Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas.

Salut les loupiots,

Aujourd'hui un classique que je voulais lire depuis loooongtemps et c'est maintenant chose faite grâce à une LC de Livraddict. (Pour laquelle je suis hyper en retard, j'ai hyper honte.) Ce classique c'est:

"Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas.

'Le roman raconte les aventures d'un Gascon désargenté de 18 ans, d'Artagnan, monté à Paris faire carrière afin de devenir mousquetaire. Il se lie d'amitié avec Athos, Porthos et Aramis, mousquetaires du roi Louis XIII. Ces quatre hommes vont s'opposer au premier ministre, le Cardinal de Richelieu et à ses agents, dont la belle et mystérieuse Milady de Winter, pour sauver l'honneur de la reine de France Anne d'Autriche."

J'ai rencontré Alexandre (Dumas, hein.) en lisant La reine Margot il y a maintenant de longues années. C'est ce jour-là que je suis tombée amoureuse de sa plume. Par rapport à ses collègues, tel Balzac, il a une place plus particulière à mon cœur. Sa plume est légère mais ses textes sont construits de façon incroyable, ils sont beaux, simplement.

Pour être honnête, l'image des trois fameux mousquetaires que j'avais en tête était celle du dessin animé "Albert le cinquième mousquetaire", (Tu remarqueras que je ne recule devant aucune confession pour te divertir, quitte à afficher mes sombres secrets.) donc rencontrer enfin ce fameux D'Artagnan et ses amis fut un moment assez surprenant mais néanmoins très agréable. Petit focus sur les personnages et mes sentiments à leur égard:

Tout d'abord, quelle ne fut pas ma stupéfaction en apprenant leurs âges! En effet, ils sont jeunes. Certains même très jeunes, en fait, et il n'y a pas qu'eux: le cardinal de Richelieu, que l'on imagine vieux et dans sa robe rouge (Allez, je suis sûre que je ne suis pas la seule!) est en fait un homme dans la pleine force de l'âge. Intriguant, calculateur, ne reculant devant rien pour ses petites ambitions personnelles. C'est quelqu'un que j'ai eu du mal à cerner, parfois très juste et parfois très cruel. Il peut se montrer généreux quand il est impressionné mais impitoyable quand il déteste.

J'aimerais te parler de tous les personnages tellement ils m'ont tous fait ressentir des sentiments très tranchés, adorés ou franchement haïs, tels Milady de Winter - détestable à mourir, j'ai eu envie de lui tordre le cou plus d'une fois. Elle est sans coeur et se sort tellement facilement de toutes les situations impossibles que c'en est incroyable. De plus, le fait qu'elle soit merveilleusement belle ou intelligente (Elle doit l'être pour réussir ses petits tours de passe-passe ou du moins très fine psychologue) qu'elle n'en est que plus énervante. Dans un style beaucoup plus agréable il y a le duc de Buckingham, amoureux transi, à l'ancienne, tel un preux chevalier qui ne recule devant rien pour protéger sa belle.

Et nos mousquetaires, revenons-en à nos mousquetaires. Revenons sur leur jeunesse, comme D'Artagnan, à peine 18 ans et déjà un grand monsieur. Réfléchi, posé et néanmoins orgueilleux. J'ai été, comme la plupart, charmée par ce jeune homme mais également par le "père" du groupe, le silencieux et torturé Athos. Athos, blessé dans sa jeunesse par une femme, Athos qui parle peu mais qui est peut-être le plus écouté. Porthos est drôle dans ses envies, ses sentiments, ce qu'il désire. Sa façon d'être, sa personnalité. Et Aramis.. Aramis est le sage du groupe. Le poète, le philosophe, le réfléchi. Ils forment un tout, un groupe que l'on aime et que l'on a envie de voir réussir.

Ce roman est une véritable histoire de cape et d'épée. De rebondissements, d'intrigues, de complots, de meurtres, de combats mais aussi une histoire d'amitié et d'amour. On vogue d'aventures en aventures en tremblant pour nos héros, se demandant ce qu'ils vont bien pouvoir inventer pour détourner les problèmes qui se dressent sur leur passage. Cela n'arrête pas et franchement, on a pas le temps de s'embêter, il se passe toujours quelque chose.

J'ai aimé cette rencontre. J'ai aimé ressentir des sentiments prononcés et j'ai été touchée, surtout par la fin. J'ai même failli verser une petite larme pour l'épilogue. J'ai hâte de lire la suite! (Mais d'abord, j'ai un autre pavé, de 1200 pages celui-là, à lire.)

Et une petite anecdote: Il m'a semblé à un moment lire l'accession de D'Artagnan au titre de Mousquetaire deux fois et après recherche ce n'est pas une étourderie de ma part.. mais bien une de Dumas! Assez incroyable d'oublier le destin de son personnage principal, non? :)

A très vite!