"Les Guerriers de l'Ombre, tome 1: Amour brûlant" de Sharon Kena.
En posant son regard sur Kraler, Angel était loin de se douter que sa vie allait basculer du tout au tout. Imposant, fort, musclé et terriblement sexy, sous ses airs menaçants, il a pris possession de son cœur sans préavis. Fine, belle à l’odeur florale épicée, elle a su briser sa carapace et le rendre dépendant. Mais comment leur relation pourrait-elle avoir la moindre chance ? Déjà si fragile, elle devient impossible lorsque le vampire perd le contrôle pour une seule raison : il veut se rapprocher d’elle selon les coutumes de sa race.Angeline rencontre Kraler dans un bar qu'on leur a conseiller à elle et sa meilleure amie Camilla. Elle tombe immédiatement sous son charme. S'en suit un combat de "Je t'aime"- "Moi non plus" quand elle découvre que c'est un vampire sanguinaire sans pitié.
Une histoire somme toute classique dans la catégorie bit-lit donc. Kraler et quatre de ses compatriotes forment les Snake, clan au pouvoir dont Kral est le chef. Pouvant rappeler "La confrérie de la dague noire", cela ne m'a plus plus frappée que ça. (Mais je ne suis pas une puritaine de cette saga donc pardon, ne me lyncher pas pour la trahison.) Ce clan a également des ennemis, des militaires chargés d'éradiquer les vampires en usant de tous les moyens possibles. Ce qui n'aide pas la relation Angel/Kral, un peu comme Roméo et Juliette, toussa. (Oui d'accord, c'était une fausse mauvaise blague.)
L'écriture est légère et peut parfois déranger. Quelques coquilles peuvent frapper mais je pense que je ne les aies remarquées que parce que j'étais attentive car on y faisait allusion dans une critique lue avant de commencer le roman. (Oui sinon comme je suis hyper tête en l'air j'ai tendance à ne pas remarquer que deux secondes avant le personnage était à droite et que deux secondes après il se retrouve à gauche. Tête en l'air, je te dis.)(Et oui je lis toujours pleins de critiques avant de commencer un roman, ça m'a déjà joué pas mal de tour.)
L'histoire en elle-même est très rapide, parfois même à la limite du ridicule. (Pourtant j'avoue être tout à fait sensible au coup de foudre dès le premier regard, tout ça.) Mais là c'est trop. Trop vite du sexe, trop vite des sentiments. (Passe encore de la part de notre héroïne qui est sensible et naïve, toute petite chose fragile. Par contre, venant de la part du grand méchant et inaccessible Kral, c'était trop précoce.)
Tout va trop vite sans aller en profondeur. On survole des faits qui se passent l'un à la suite de l'autre. C'était plus comme regarder une série ce qui n'est pas désagréable quand, comme moi, ce genre de lecture sert à se détendre l'esprit entre deux livres plus "sérieux". C'est pari réussi avec ce livre qui m'a néanmoins plu peut-être justement par sa légèreté et sa rapidité. Pas de prise de tête au moins.
J'ai lu également sur de nombreuses critiques sur le langage ordurier des acolytes de notre héros et qui était donc dérangeant. D'accord, le mot "salope" n'est pas ce qu'on voit de plus courant dans un roman mais moi ça ne m'a pas plus interpelée que ça. Je ne compte plus le nombre de "bitch" qu'on entend dans les séries, ce serait hypocrite de faire la choquée de les voir par écrit. Quant au mot "femelle" qui revient tellement souvent.. C'est un peu pareil sauf qu'on voit ce mot un peu partout dans chaque saga de bit-lit où il est question de loups-garou ou toute autre bébête en tout genre.
En bref ce roman est fait pour celles qui veulent lire quelque chose de rapide, de léger et sans prise de tête. Rien de très avant-gardiste dans le monde de la bit-lit mais c'est une recette qui marche.
Merci aux Éditions Sharon Kena pour la découverte,
Des bisous!
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