mercredi 21 mars 2012

Lettre d'une inconnue de Stefan Zweig.


Présentation de l'éditeur 

Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l'ombre, n'attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d'un enfant, symbole de cet amour que le temps n'a su effacer ni entamer. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d'une femme qui se meurt doucement, sans s'apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu'elle admire plus que tout. Avec Lettre d'une inconnue Stefan Zweig pousse plus loin encore l'analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d'une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concession, si pure qu'elle touche au sublime.


Ce livre porte bien son nom. Ce livre est une ode à l'amour pur, l'amour vrai, l'amour éternel.

R. est un romancier léger, un grand séducteur vivant au jour le jour, profitant des plaisirs de la vie. Il reçoit un jour une lettre bouleversante. Une déclaration d'amour, d'une jeune fille de 13 ans qui ne grandit jamais et resta pour des années cette émerveillée qui le surveillait derrière sa porte.

Ce livre est bouleversant, prenant, touchant. C'est rigolo, je me suis vue il y a quelques années, toute jeune alors, idéalisant quelqu'un. Notre héroïne n'a-t-elle pas réussi à grandir? Ou est-elle justement dans le réel, le véritable amour? Moi je sais aujourd'hui qu'il a plusieurs facettes.

Elsa Zylberstein qui écrit une courte préface compare le style à celui de Musset. Et elle n'a pas tord. Je retrouve dans ce court livre le style torturé de cet enfant du siècle aux sentiments déchaînés.

Ce livre est court, c'est même plutôt une nouvelle. Prenez donc 30 minutes et plongez-vous dedans. Une déclaration qui vaut le coup d'être lue.

« Je t’attendais, je t’attendais toujours, comme, pendant toute ma destinée, j’ai attendu devant ta vie qui m’était fermée. »

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