mercredi 3 août 2011

Visite à Sienne.

Coucou les ptits loups!

C'est armé de beaucoup de courage que nous avons bougé nos fesses pour aller visiter la jolie Sienne. Sous 40°, c'est en effet assez difficile de se motiver à rouler pendant 1h et à traîner sous un soleil de plomb pendant des heures. (Mon dos s'en souvient encore.) Mais cette ville est tellement belle que ça en vaut largement le coup.

Avec un départ prévu à 11h, c'est finalement vers 12h que nous arrivons à être tous prêts pour partir. On se partage deux voitures, moi squattant la voiture des tontons/tatas pour profiter de l'airco. Trop bien. Après une petite heure à suivre l'Homme qui pour une fois roule comme un papy, nous nous garons près de la Porta Pispini, notre petit secret à nous, notre endroit bien caché où on trouve d'office une place. Et ça, crois-moi, dans ces grandes villes, c'est toujours un miracle de se garer.



Bon, avant de te raconter un peu plus, je vais te parler deux-trois minutes de Sienne.

Elle fut, selon la légende, créée par Senius et Aschius, fils de Rémus, co-fondateur de Rome. Un peu partout dans la ville, tu peux souvent voir des statues et images montrant la fameuse louve siennoise accompagnée de ces deux petits bouts. (Senius et Aschius, hein.) Sienus donna donc son nom à la ville.

Connue mondialement, c'est souvent la Piazza Del Campo qui vient souvent à l'esprit quand on y pense. Elle-même célèbre pour son Palio, course de cheveux qui se déroulent deux fois par an et où les contrades ou quartiers se combattent. Impressionnante également, ton énorme Torre de 102m de haut. En forme de coquillage, c'est une des premières vraies places, comme on l'entend aujourd'hui.



Autre chose?

Oui, une des plus belles cathédrale au monde. Santa-Maria Assunta, le Duomo di Siena ou la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Association. Tout en marbre de Carrare et en vert de Sienne, elle fut longtemps la plus grand église d'Europe. Magnifique, brillante avec ses deux couleurs, elle rayonne de majesté. Et croyez-moi, l'intérieur aussi vaut le coup. Des voûtes de ciel étoilé - des peintures éblouissantes - un sol constellé de mosaïques de marbre blanc et noir - la Libreria Piccolimini, bibliothèque de Pie III remplies de livres médiévaux aux fines enluminures - des fresques de Pinturicchio - et milles autres choses bouleversantes. Je n'aurais malheureusement pas de photos de l'intérieur, à moins d'aller fouiller dans celles des années précédentes. Crois-moi, toute cette beauté, ça touche la petite chochote que je suis. Le syndrôme de Stendhal, tu connais?

Bon. Il est temps que je revienne à mon histoire. Arrivés, nous nous sommes tout doucement dirigés vers le centre de la ville. S'arrêtant dans quelques boutiques, dégustant des cafés, promenant notre regard sur les magnifiques batisses qui nous entouraient. Arrivés sur la Piazza del Campo dont je te parlais plus haut, nous nous sommes arrêtés un petit bout de temps pour boire, manger, faire des photos et profiter.



Le soleil tapant très, très, très fort nous nous sommes enfuis dans les ruelles avoisinantes pour marcher vers le Duomo.



La géante et son monsieur décident de rester dehors et de se moquer des autres touristes alors que la jolie blonde, son homme, mon homme, Tonton Mounir et moi nous décidons de rentrer dans le Duomo. On m'enfile un espèce de châle en fin tissu pour cacher mes épaules et moi je pars de mon côté pour admirer tout ça pendant que l'Homme court après le Nain. (L'Homme est le plus adorable du monde, sache-le.)







On fait chacun notre petit tour et on se retrouve dehors pour aller tous manger une glace dans notre glacier favori où nous avons l'habitude d'aller.

Encore une fois nous nous séparons, moi je pars avec la géante pour faire du shopping tandis que les autres vont se reposer sur la place. (Tu vois, l'Homme me laisse faire du shopping tranquillement encore. Trop gentil.)

On fait 20 boutiques, j'achète un pantalon et un t-shirt Joker pour l'Homme chez Benetton et nous retrouvons les autres. Tous un peu fatigués par ces quatre longues heures, nous rentrons gentiment à la voituuuuuure.

(Où le nain n'a même pas dormi. Fils indigne va.)

Voilà. J'espère t'avoir un peu baladé avec nous, dans ce lieu que j'aime tout particulièrement. J'espère que tu as aimé, que tu l'as un peu vue via cet article.

Je reviens vite, vite, vite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire