Les roses rouges du passé de Julie Garwood.

Salut les lapins,

Aujourd'hui:

Les roses rouges du passé de Julie Garwood.

Christina Bennett fait sensation à Londres. Serait-ce lié au fait qu'elle n'a jamais révélé son passé à quiconque ? Or, le soir où le marquis de Lyonwood lui vole un baiser, tout bascule. Ce dernier s'est juré de la posséder, mais Christina, au tempérament de feu, ne se laisse pas faire si facilement. Elle résiste à ses caresses sensuelles et ne peut succomber à son amour au risque de devoir lui révéler son secret. Et le destin qui l'attend.

Christina est une jeune anglaise élevée par les indiens Dakota suite à la mort de sa mère. Revenue dans sa patrie d'origine pour découvrir qui elle est vraiment, elle fait la rencontre de Lyon. Lyon est un jeune marquis cynique et austère. Trahi par sa femme et son frère des années auparavant, il déteste le monde entier.. jusqu'à sa rencontre avec Cristina. Une rencontre qui va bouleverser leurs plans à tous les deux..

Bon, j'adore les romances, vraiment. Ça fait battre mon petit cœur de midinette, ça me fait sourire, toussa toussa. Mais surtout, j'aime les romances modernes! Je ne parle pas de l'époque mais bien du style. Ici, j'avoue que nous sommes en présence d'un roman quelque peu.. kitsch, je ne vois pas d'autre mot. (Me lancez pas des pierres par pitié, je sais combien ce roman est adoré par les blogueuses, pardon pardon.)

Il faut dire qu'il a été écrit en 1988, ceci explique cela. Je ne dis pas que tous les romans de plus de dix ans sont tous forcément mauvais ni même qu'il l'est, en fait, je dis juste que ça se sent tout de suite. Prenons l'héroïne principale: elle a beau être forte et courageuse, elle n'en a pas moins été élevée par des indiens et n'est rien de moins que la fille du souverain d'une petite monarchie, comme ça, pouf. J'avoue que c'est sans doute ces gros détails qui m'ont quelque peu fait lever les yeux au ciel. C'était juste trop gros. (Vous savez, un peu comme les vieux Barbara Cartland, tous ces romans qui concernent des princesses russes, des jeunes filles enlevées par des princes arabes, ce genre de choses quoi.)

Malgré ça j'ai continué ma lecture, va savoir pourquoi. Au final, j'ai plutôt bien fait! Même si ce roman est kitschissime et m'a semblé parfois ridicule et bien j'ai aussi rigolé. Genre beaucoup, tout le temps. Pas de rires de moquerie, non, de vrais rires face à des scènes et des dialogues juste excellents. Au final, le fait que Christina ait été élevée par des indiens est une excellente chose puisque ça donne lieu à des scènes complètement surréalistes. J'ai pouffé de rire devant mon livre toute seule, comme une idiote.. et c'était vachement bon. Et puis voilà, à force je me suis petit à petit attachée aux personnages, à Christina avec sa façon d'être totalement à part, à Lyon avec sa gentillesse et son amour à tout épreuve, aux personnages secondaires qui vont et viennent, etc etc.

Au final, ce sont sans doute ces souvenirs-là qui me restent le plus. Du très mauvais comme du très bon mais avec le très bon qui gagne.. et largement. Je ne lirai pas d'autres romans de l'auteure je crois mais j'ai été plutôt contente de découvrir celui-ci. Si les romans aux histoires désuètes vos plaisent et que vous aimez rire.. ce livre est fait pour vous!

Merci aux Editions J'ai Lu,

Des bisous!