jeudi 24 avril 2014

Jusqu'à ce que la mort les réunisse d'Harry Bingham.

Salut les lapins,

Aujourd'hui:

Jusqu'à ce que la mort les réunisse d'Harry Bingham.

Octobre 2010. Dans une banlieue résidentielle de Cardiff, des déménageurs découvrent une jambe humaine dans le congélateur débranché d'une maison dont la propriétaire, Elise Williams, est morte de vieillesse. Rapidement, une analyse ADN permet d'identifier la jambe, encore chaussée d'un escarpin : c'est celle d'une étudiante, Mary Langton, disparue cinq ans plus tôt. Tandis que les différentes parties du corps de la jeune fille sont retrouvées, disséminées dans le voisinage dans un état de conservation étonnamment bon, une main est découverte au bord du lac artificiel asséché de Llanishen. Une main d'homme... et fraiche si l'on peut dire. La victime est Ali el-Khalifi, un Anglo-Marocain qui avait disparu depuis peu et assurait des cycles de conférence à l'École d'ingénieurs locale.
Arrivée la première au domicile d'Elise Williams, Fiona Griffith est finalement associée à l'enquête concernant el-Khalifi sous les ordres de la redoutée inspectrice principale Watkins. Quel lien unit les deux victimes ? Qu'est-ce qui peut justifier le meurtre de deux personnes, dans des circonstances similaires et particulièrement barbares, à cinq ans d'intervalle ?
Alors que le passé de « danseuse exotique » de Mary Langton semble dessiner la piste d'un meurtre sexuel, Fiona, elle, a une toute autre idée en tête...
Ce roman est le deuxième d'une saga dédiée à une jeune enquêtrice, Fiona Griffith. Une enquêtrice un peu étrange, particulièrement attirée par les morts et au comportement hors-norme. Elle souffre en effet d'un syndrome rare, le syndrome de Cotard, qui la pousse parfois à ne plus sentir son corps, à s'en sentir parfois tellement détachée qu'elle a l'impression d'être morte. (Explication super simplifiée hein, pardon pour les vrais docteurs.)

C'est ce qui fait sa force.. ou peut-être sa faiblesse. Toujours est-il qu'elle s'engage corps et âme dans une nouvelle enquête sanglante: la cuisse d'une jeune fille disparue est retrouvée dans le congélateur d'une vieille dame morte quelques mois auparavant. Rapidement, d'autres morceaux refont surface dans le quartier. Ensuite est retrouvée la main d'un homme. Petit à petit, même schéma, même morceaux disséminés un peu partout.  

Quel est le lien entre ces deux personnes? C'est ce que va tenter de découvrir la police de Cardiff..

Deuxième tome donc mais comme souvent dans ce genre de série, aucun problème pour la prendre en cours. Je n'ai jamais ressenti aucun problème de compréhension par rapport au premier non lu, tout est toujours très bien expliqué.

Maintenant, je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché avec ce roman. Plusieurs petites choses m'ont chiffonnée et m'ont empêchée d'accrocher totalement. L'histoire est pourtant sympathique mais traîne trop rapidement en longueur. Si la seconde partie m'a convaincue, j'avoue que la première m'a plutôt ennuyée à cause de son peu d'action. Je comprends le besoin de vouloir bien tout mettre en place mais je pense que tout est juste trop compliqué, trop alambiqué. Cela part rapidement dans des dizaines de directions et on s'y perd vite. Trop de personnages, de pistes à suivre, à un tel point que j'en suis vite venue à me demander qui était qui et qui faisait quoi. L'écriture d'Harry Bingham est pourtant efficace mais je pense que voulant bien faire, il nous envoie un trop-plein d'informations qui finit par malheureusement tout court-circuité. Beaucoup trop d'explications psychologiques, médicales, économiques, politiques, scientifiques, trop de domaines sont abordés et j'en suis ressortie un peu saoulée, presque lourde.

Quant à l'héroïne, autant j'ai trouvé très intéressant le fait qu'elle porte un tel fardeau, une maladie qui lui rend la vie quotidienne difficile, autant cela lui a malheureusement donné une manière d'être trop froide qui m'a empêchée de m'attacher réellement à elle. Pourtant, de gros efforts sont faits pour nous la rendre sympathique. Elle s'efforce profondément d'avoir une vie normale, d'avoir des réactions normales, d'avoir des relations normales.. Elle a un petit-ami, elle se fait presque une amie le long du roman et elle a une vraie famille qui l'entoure même si celle-ci est aussi un peu étrange. Un gros mystère entoure aussi son enfance puisqu'elle a été retrouvée sur la banquette arrière de son père, on suit donc parallèlement son enquête pour comprendre d'où elle vient. Malgré tout ça, je n'ai quand même pas réussi à accrocher totalement avec ce personnage.

Pour finir, je dois avouer que j'ai trouvé le dénouement trop gros et pas du tout crédible, rester avec ce goût de fin un peu absurde m'a peut-être rendue plus difficile que d'habitude, je l'avoue. Je ne doute pas quand même pas que cette ambiance glaciale saura trouver son public! Le premier tome vient de sortir en poche aux Editions 10/18, pour ceux qui seraient tentés de faire la connaissance de Fiona.

Merci aux Editions Presses de la cité,

Des bisous!

1 commentaire:

  1. Mouai, bof! Les thrillers, faut que ça retourne, il faut se sentir embarqué et la fin doit nous mettre sur les fesses! Je te fais totalement confiance, tu n'as pas été transportée, j'en déduis donc que moi non plus! Je passe mon tour! Chloé

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