mercredi 17 octobre 2012

JK Rowling - Une place à prendre.

Allez, encore un livre aujourd'hui. Et pas des moindres. Le dernier de la grande J.K Rowling, auteure de la saga Harry Potter.



Et bien peut-être qu'elle aurait du se contenter de ça. (Ouais, je commence mon article BOUM comme ça, j'y vais pas par quatre chemins j'suis trop une ouf.)

J'avais mal au dos cette nuit et j'ai donc pu veiller pour le finir. Avec beaucoup de courage car ce livre est un vrai pavé. Je te parle donc de ça après avoir dormi dessus et je réfléchis à ce que j'en pense depuis le premier mot lu. Bah oui, Harry Potter a suivi mon enfance et mon adolescence, tu penses que je me suis concentrée sur chaque mot. Et des mots, y'en a. Une tonne, des phrases interminables toutes reliées par des points virgules. Des phrases qui vont parfois jusqu'à 10 lignes. Voir plus. Et tout ça pendant 682 pages. Ce matin, après avoir lu tout ça, je me sens comme après avoir lu un John Irving. L'impression d'avoir avalé un énorme bloc de béton pour pas grand chose, au final. Et pas comme après avoir lu un bon Dumas qui a pourtant les même caractéristiques.

Mais revenons un peu en avant. Qu'est-ce que ça raconte, d'abord?

Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. 

Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.

Voilà. Sache, tout d'abord, que l'histoire nous est racontée via le point de vue d'une multitude de narrateurs.

Et trop de narrateurs tuent le narrateur. À partir du dixième ça devient carrément saoulant même. Rien que les cent premières pages (Peut-être même plus, en fait.) servent simplement à poser l'histoire et à nous présenter les différents personnages, tous reliés les uns aux autres dans une espèce de grosse toile d'araignée engluée. (J'suis trop forte pour les métaphores, hein.) Et je parle pas de 4 ou 5 mais bien d'une vingtaine. (De narrateurs, tu suis toujours?) Ça prend du temps à bien tout visualiser et surtout, vu que tout se passe dans un petit village anglais, ça m'a juste donné l'impression d'étouffer. De voir un gros paquet de gros clichés posés les uns sur les autres. (Et j'ai rien contre les villages anglais. Je suis une fan de Brontë, Austen and co.)

Ah oui. Parce que des clichés, y'en a. Ce livre contient TOUS les clichés possibles et inimaginables. L'obèse qui se croit le meilleur (Tel Vernon Dudley) - sa femme qui se la pète, fière de son mari chéri (Oh, Pétunia!) - le fils un peu concon (Dudley) - la baraki - l'ado cool & trop rebelle - le moche boutonneux - la trop belle qui vient de la grande ville - la moche, etc etc.

Super. Il y a aussi cette abondance de détails insignifiants. De trucs lourds qui ne servent strictement à rien.

J'ai lu un jour "Je te retrouverai" de John Irving et après lecture j'avais l'impression d'avoir lu 1000 pages où il ne se passait strictement rien. Et bien là c'est un peu pareil. À part l'événement de fin, ça part un peu dans tous les sens. Ça ne mène un peu nulle part. La fin arrive un peu comme un cheveu dans la soupe et après elle arrive encore à te balader un peu n'importe où pendant une cinquantaine de page. Qui ne mènent à rien non plus, en fait. Une fin un peu précipitée, en queue de poisson. Une fin qui n'en est pas vraiment une, qui ne clôt pas grand chose et qui s'arrête comme au milieu d'une phrase. Et je déteste ça. (M'enfin, pas sûre que j'aurais réussi à lire une cinquantaine de pages en plus.)

Bref. C'est un livre moyen. Ça fait passer le temps. Si tu aimes les trucs un peu british tiré en longueur ce livre est pour toi. Mais moi, ça m'a juste donné l'impression que JK a placé la barre un peu trop haut. (Ca aurait été beaucoup mieux avec moins de personnages, moins de blabla et moins de pages.)

(Et après avoir été chercher une photo sur Google j'ai lu une critique qui a trouvé LE mot que je cherchais pour décrire ce bouquin:

Creux. C'est exactement ça!)

Allez, moi j'ai encore une tonne de bouquin à lire. Des bisous!

3 commentaires:

  1. Je n'ai pas lu ce livre mais j'ai eu la même impression que toi en lisant un livre de John Irving ("Une prière pour Owen"). Donc ta chronique ne me donne pas envie de le lire.

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  2. Je ne lirai pas ce livre, trop peur d'être déçue par rapport aux Harry Potter..

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  3. Punaise! Ce livre, la plus grosse déception de toute ma vie de lectrice.

    Même point de vue sur Harry Potter (livre de ma jeunesse/adolescence, m'a initiée à la lecture blablabla) mais CA... J.K. aurait vraiment du s'arrêter à sa 1re saga ou bien rester dans son monde imaginaire qu'est l'univers d'Harry Potter.

    Déçue, déçue, déçue.

    Bises, Tracy!

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