lundi 29 février 2016

Au premier chant du merle de Linda Olsson.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Au premier chant du merle de Linda Olsson.


Déception sentimentale ? Lassitude de vivre ? Élisabeth Blom s’est retirée du monde. Sitôt installée dans sa résidence de Stockholm, elle a débranché la sonnette et fermé sa porte à double tour. Porte à laquelle Elias, son voisin, se décide un jour à frapper, pour lui remettre son courrier. Car lui aussi s’appelle Blom… Cet incident sortira-t-il Élisabeth de sa pénombre ? Ou faudra-t-il attendre un drame – et l’intervention inattendue d’Otto, libraire à la retraite – pour faire entrer la lumière dans son appartement ? Au seuil de l’été nordique, le chant du merle annonce les beaux jours. C’est le thème, vibrant, de la partition nouée par Linda Olsson pour ces trois solitudes. Éloge du premier pas, ce récit d’une rééducation sentimentale est aussi une invitation au voyage nommé lecture..
Elias est un jeune artiste qui, un beau jour, rend à sa voisine une lettre arrivée chez lui par erreur. Une voisine bien étrange puisqu'elle ne sort jamais de chez elle, personne ne ne l'a jamais réellement vue ni ne sait quoi que ce soit à son sujet. A cause du petit service rendu, Elisabeth va se sentir redevable à l'encontre d'Elias et petit à petit, elle va revenir à la vie grâce aux petites attentions qu'ils s'échangent mais aussi grâce à un nouvel ami, Otto, leur voisin du haut.


Je n'aime pas la littérature contemporaine racontant des histoires contemporaines ou très peu. J'accroche rarement aux histoires de gens toutes simples, j'aime qu'il y ait de l'Histoire, du mystère, des ambiances étranges, des secrets de famille.. Ici rien de tout ça puisqu'il s'agit uniquement de trois personnages et de leur histoire personnelle. Elisabeth, Elias et Otto sont trois héros qui n'ont pas été particulièrement gâtés par la vie. Ils sont blessés et solitaires même si la plus fermée reste Elisabeth. Leur relation va prendre forme sous nos yeux, à l'aide de petits gestes simples mais efficaces. Ils vont s'attacher, nouer des liens et surtout trouver un sens à leur vie. Ils vont s'épanouir et parfois même grandir.

Je n'apprécie pas certains choix de l'auteur mais j'avoue que dans l'ensemble j'ai adoré ce roman. Sa grande force résulte sans aucun doute de l'énorme poésie qui se dégage de l'écriture de Linda Olsson, chaque mot est choisi avec un soin particulier et il se dégage une douceur incroyable de chaque phrase écrite. J'ai accroché tout de suite au récit, impossible d'en sortir tellement j'étais séduite, presque envoûtée.

Nous croyons aimer lorsque, en réalité, nous voulons être aimés. Nous projetons nos sentiments sur quelqu'un, perdant de vue en un instant tous ceux qui nous entourent, qui pourraient nous donner de l'amour. Il est impossible d'obtenir tout l'amour dont on rêve d'une seule personne, alors que de petites preuves d'amour réunies peuvent représenter plus que ce qu'un seul être nous apporte.

A part ça, il n'y a pas grand chose à dire, Au premier chant du merle fait partie de ces romans qui sont juste beaux, ce qui est déjà incroyable. Une très jolie découverte!

Merci aux Editions L'archipel

Des bisous!

2 commentaires:

  1. Je suis d'accord c'est un très beau roman, j'ai vraiment aimé cette lecture.

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  2. Je suis d'accord c'est un très beau roman, j'ai vraiment aimé cette lecture.

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