vendredi 3 juillet 2015

Les quatre filles du révérend Latimer de Colleen McCullough.

Salut les lapins,

Les quatre filles du révérend Latimer de Colleen McCullough.

Australie, début du XXe siècle. Les sœurs Latimer sont au nombre de quatre : Edda et Grace, les aînées, sœurs jumelles nées de la première union de leur père, un pasteur dont l’épouse est morte en couches ; Heather et Kitty, des jumelles également, filles de l’ancienne gouvernante du presbytère qui a épousé le révérend en secondes noces.
En 1925, les sœurs âgées de 18 et 19 ans fuient l’austérité du presbytère et l’autorité maternelle pour se former au métier d’infirmière dans l’hôpital de leur ville natale, en Nouvelle-Galles du Sud.
Là, chacune pourra aussi laisser libre cours à ses aspirations personnelles, dont la recherche de l’amour. Mais la Grande Dépression n’est pas loin, qui pourrait balayer bien des rêves d’émancipation dans une société encore très patriarcale…
Une grande fresque sentimentale qui s’attache à la destinée de quatre jeunes femmes énergiques et attachantes.
Edda, Heather, Grace et Kitty sont deux paires de jumelles très proches et très différentes à la fois. Certaines aspirent à la douceur d'un foyer, d'autres rêvent de pouvoir avoir une vraie carrière. Tout ça pourra peut-être enfin se réaliser à présent qu'elles quittent le cocon familiale afin de participer à une formation pour devenir de vraies infirmières diplômées, une véritable nouveauté pour la Nouvelle-Galles Du Sud..


Il est rare que je n'accroche pas du tout à un roman mais quand ça arrive, il faut que le dise car je suis toujours honnête par ici. Si j'ai apprécié le début de ce livre au résumé prometteur, je me suis vite ennuyée par la suite. Je ne dirais pas que je suis restée totalement insensible au quotidien des quatre soeurs mais il manquait vraiment quelque chose pour que j'accroche réellement. Cest peut-être dû à la narration à la troisième personne qui me bloque toujours un peu, me laissant toujours une impression de recul désagréable, et c'était de pire en pire plus on avançait dans le récit. Au début, l'attrait de la nouveauté et le contexte que j'aimais énormément suffisaient, ensuite j'avoue que mon enthousiasme s'est peu à peu envolé, je m'ennuyais.. vraiment, en fait. Le récit est ponctué de moments plus personnels à des monologues politiques et économiques qui m'ont vite fatiguée. Ensuite, j'avoue que l'auteure se contredit parfois ou laisse tellement planer le mystère que je suis presque sûre d'avoir mal compris certains évènements, des évènements très importants parfois. Pour continuer dans ces points négatifs, j'ai trouvé les personnalités des quatre soeurs beaucoup trop complexes pour être crédibles. On nous les présente d'une telle manière au début pour qu'ensuite certains de leurs gestes soient en total contradiction avec leur caractère de base. J'ai eu l'impression que l'auteure les interchangeait au besoin et c'était vraiment vraiment déconcertant.


Malgré tout cela, j'ai apprécié le contexte historique et géographique de ce roman où on apprend à voir les australiens d'un oeil tout neuf. (Ceux que j'ai déjà lus sur ce pays se passent souvent bien avant.) La condition des femmes et des infirmières surtout est très bien représentée, surtout qu'on voit les différentes voies qu'offraient ce pays à l'époque pour la gente féminine.

Enfin voilà, on ne peut malheureusement pas accrocher avec tout. Je me suis ennuyée tout du long, il faut vite que je lise un autre roman de cette grande auteure pour m'enlever ce sentiment négatif de la tête je pense.


Des bisous!

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