vendredi 18 mars 2016

Zazous de Gérard de Cortanze.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Zazous de Gérard de Cortanze.

 On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans – même en pleine Occupation allemande. Une petite bande de zazous, entre quinze et vingt ans, se retrouve chaque jour au café Eva, près du Parc Montsouris, pour écouter du jazz. Josette est élève à Henri IV, Pierre et Jean à Louis le Grand, Sarah est coiffeuse, Charlie est infirmier et trompettiste, Marie danseuse, Lucienne travaille dans une maison de couture. Dans ce Paris occupé devenant chaque jour plus morose et sinistre, la petite bande n’a pas du tout l’intention de se laisser abattre ne serait-ce que pour montrer aux « Boches » que ce ne sont pas eux qui vont les empêcher de s’amuser. Ce sont ce qu’on n’appelle pas encore des « adolescents » et leur résistance à l’occupant se signale d’abord par des blagues placées sous le signe de l’insouciance et de la fougue de leur jeunesse puis, à mesure que les nazis montrent leur vrai visage, elle devient plus consciente, plus politique. Autour de Josette, la petite bande applique les mots d’ordre zazous : danser le swing, boire de la bière à la grenadine, manger des carottes râpées, lire Daphné du Maurier, porter en toutes circonstances des lunettes de soleil. Mais aussi : couvrir les murs de Paris de « V » de la victoire, aller déposer une gerbe le 11 novembre sur la tombe du soldat inconnu, porter l’étoile jaune, manifester bruyamment sa désapprobation lors des actualités allemandes projetées dans les salles de cinéma. Mais tout n’est pas si simple en ces temps troubles et tourmentés. Chacun vit non comme il devrait mais comme il peut. À commencer par Josette qui tombe amoureuse d’un soldat allemand antifasciste… Traqués par les Allemands, pourchassés par les collaborateurs qui voulaient les tondre, rejetés par la Résistance, les zazous ne voulaient pas changer la vie, simplement profiter de leur quinze ans… Majeurs à la fin de la guerre, ils étaient passés de l’enfance à l’âge adulte – et la vie s’était chargé de les changer.
Les Zazous sont jeunes et libres.. jusqu'à ce que les allemands débarquent et les privent de cette insouciance jouissive. Paris est occupé et eux sont en colère: par des petits gestes, ils décident de le faire savoir mais aussi de continuer à vivre, à rire et à s'aimer.. 


J'ai l'impression de me répéter ces dernières jours mais encore une fois je n'ai pas réellement accroché à ce roman.. Et pourtant je l'attendais! Avec une impatience toute fébrile, j'ai guetté ma boîte aux lettres, espérant que cette petite merveille ferait son apparition.. Et c'est peut-être mon erreur, je l'ai trop surestimé, j'ai gagé d'avance que je l'adorerais et pas du tout. 

Dès les premières pages j'ai senti que cela ne collerait pas. L'écriture manque un poil de fluidité et le fait d'être lancé dans un récit de manière aussi brutale était un poil déconcertant. On nous présente une tonne de personnages en même temps et j'ai été vite perdue en essayant de retenir qui était qui. Le problème, c'est que cela m'a donc empêché de m'attacher tout de suite aux héros et qu'une fois que l'histoire était lancée, il était trop tard, je suis vraiment restée spectatrice externe au récit, ce que je déteste.

Le contexte est intéressant pourtant, ces jeunes entre 15 et 20 ans qui vivent l'Occupation comme ils peuvent, difficilement souvent. Ils espéraient que rien ne changerait mais déchantent vite, voyant leur quotidien s'assombrir petit à petit. Certains décident de se rebeller, d'autres de s'aimer, d'autres vivent des histoires torturées et compliquées.. mais ils vivent et sentent tout intensément, c'est malgré tout ce courage, cet espoir et cette force qui reste beau à voir. La surabondance du côté musical est assez fatiguant quand on n'est pas un réel fan de swing également, il faut l'avouer. Moi qui ne connaît absolument rien à ce genre (un peu plus du coup, à force d'aller écouter 2-3 trucs dont on parle dans le livre) je dois dire qu'après une dizaine d'allusions à des chanteurs ou à des chansons célèbres dont je n'avais jamais entendu parler.. l'auteur m'a perdue, encore plus à chaque page.

Enfin voilà, une lecture à côté de laquelle je suis vraiment passée et je le regrette beaucoup, je suis sûre qu'elle plaira par contre aux fans de swing et de cette période forte en émotions.


Des bisous!

2 commentaires:

  1. Coucou Lavinia,

    Ca faisait longtemps que je n'étais pas passée par ici et c'est pour tomber sur un livre qui avait retenu mon attention il y'a déjà quelques temps... je vois que tu as un avis mitigé sur ce livre, c'est dommage mais bon, ce sont des choses qui arrivent même si, quand on est lecteur passionné, on aimerait que toutes nos lectures nous plaisent ! ! ^^
    En tous cas, ta jolie chronique me donne malgré tout envie de découvrir ce roman. Je le note ! !

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  2. Oh zut, j'ai prévu de le lire très bientôt...

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