Blasmusikpop: Comment un ver solitaire changea le monde de Vea Kaiser.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Blasmusikpop: Comment un ver solitaire changea le monde de Vea Kaiser.

Féru d'érudition, Johannes parvient à quitter le village de Saint-Peter-sur-Anger, où la lecture est considérée comme un passe-temps hautement suspect, pour aller étudier en ville. Mais quand il rate son baccalauréat, le jeune homme doit retourner vivre chez ceux qu'il considère comme des barbares. Comble de l'horreur, ces derniers s'apprêtent à accueillir un club de football.

Suite à la trahison de sa femme, Johannes décide de quitter son petit village de montagne pour aller à la ville et y devenir docteur, le tout en promettant de revenir. Ce qu'il fait dix ans plus tard, alors que son ancienne compagne est mourante et que leur fille est pétrie de haine envers celui qui est parti.

Bien plus tard apparaît le petit Johannes, un garçon qui sera très influencé par son docteur Papi et qui souhaite devenir un scientifique, comme lui. Malgré toute son ambition, les rêves sont parfois difficiles à atteindre..


Quel ovni littéraire! Je dois dire que ce n'est pas du tout le genre de roman vers lequel je me tourne habituellement, les histoires contemporaines m'ennuient assez facilement et ce fut encore une fois le cas. Le résumé ne me tentait déjà pas de base mais comme j'ai fait quelques très bonnes découvertes ces derniers mois chez les Editions Presses de la cité (comme Fredrick Backman) et que les critiques à son sujet étaient très positives, je me suis tout de même lancée.. et je me suis follement ennuyée, comme prévu.

Je n'ai ni accroché à l'histoire de Johannes senior ni à celle de Johannes junior qui étaient bien trop loufoques à mes yeux. Si cela aura pu être drôle, moi j'ai vite été lassée par ces excès d'étrangetés même pas vraiment drôles, à mes yeux. Le fait que la narration soit à la troisième personne n'a pas du tout aidé, comme d'habitude cela m'a laissé une sensation de repoussement constant, comme si je ne faisais pas vraiment partie du récit. Ce dernier est en plus entrecoupé de chapitres nous narrant l'histoire du village d'une manière beaucoup trop lourde pour être lue avec plaisir. Tout est très lourd en fait, en plus de l'histoire des personnages l'auteure part souvent dans des digressions sur des sujets peu intéressants à mes yeux (comme sur le football) ce qui fait que j'ai parfois lu en diagonale pour en finir au plus vite.

Ma critique peu sembler assassine mais il me semble nécessaire d'être toujours totalement honnête et je précise que c'est très très personnel comme avis, le genre de base ne me plaisant que très peu c'était du quitte ou double. Je sais que ce roman est l'une des grosses sorties de la rentrée littéraire alors si vous aimez les histoires de village toutes simples et que le patois montagnard ne vous effraie pas, n'hésitez pas à vous lancer.

Merci aux Editions Presses de la cité,

Des bisous!