lundi 15 juin 2015

Jules de Didier Van Cauwelaert.

 Salut les lapins,

Aujourd'hui:

Jules de Didier Van Cauwelaert.

 « À trente ans, Alice recouvre la vue. Pour Jules, son chien guide, c’est une catastrophe. Et en plus on les sépare. Alors, il se raccroche à moi. En moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute me fait perdre mon emploi, mon logement, tous mes repères. Il ne me reste plus qu’une obsession – la sienne : retrouver la jeune femme qui nous a brisé le cœur. »
Entre une miraculée de la chirurgie et un vendeur de macarons, une histoire de renaissance mutuelle et de passion volcanique orchestrée, avec l’énergie du désespoir, par le plus roublard des chiens d’aveugle.
Zibal est une homme bourré de diplômes qui travaille dans un stand Ladurée à Orly. Alice est une jeune aveugle sur le point de retrouver la vue grâce à une greffe de cornée. Jules est le chien d'aveugle d'Alice.

Après la fameuse opération de la jeune femme, leur vie à tous les trois va se retrouver bouleversée.. en bien ou en mal?


Je ne suis pas particulièrement fan des romans contemporains tout simples, je l'avoue. J'ai déjà eu l'occasion de lire du Didier Van Cauwelaert il y a longtemps, quand j'étais ado, et je me souviens avoir beaucoup apprécié (notamment Rencontre sous X). C'est ce qui m'a décidée à tester Jules, pour voir si ça marchait encore.. et force est de constater que oui, et beaucoup. 

Jules est un roman étrange. C'est l'histoire d'un chien d'aveugle qui se retrouve sans aveugle à aider. L'histoire d'un homme qui n'arrive à rien dans la vie mais qui a tellement de bonnes choses en lui. Et aussi l'histoire d'une aveugle qui retrouve la vue et qui s'en retrouve comme qui dirait un peu perturbée. Jules va les amener l'un vers l'autre, via des circonstances incroyables et invraisemblables. Est-ce que tout cela est possible? Je n'en sais rien mais en tout ça j'y ai cru pendant trois cent pages au moins. 

Jules est un roman que j'ai littéralement dévoré, en deux heures c'était bouclé. Ça s'explique par l'écriture super légère et super agréable de Didier Van Cauwelaert qui ne s'encombre pas de détails insignifiants, seuls les gens, leurs réactions et leurs sentiments comptent. C'est tellement bon à lire! Tellement addictif aussi, dès les premières pages. Zibal a un côté intello-excentrique-raté qui m'a totalement séduite. Pas de pitié par contre, juste un profond sentiment de.. d'attendrissement en fait. Alice est plus difficile à cerner, son histoire est compliquée et malgré ça je lui ai toujours trouvé un petit côté superficiel. J'ai peu aimé son incertitude constante et son égoïsme par moment.

Ce qui me permet de dire tout ça c'est tout de même la narration qui passe d'un personnage à l'autre. Ça permet de mieux les appréhender, de mieux se rendre compte de la situation.. de plus s'attacher aussi. Les sujets abordés sont multiples, ça va de la recherche en bactéries aux chiens d'aveugle en général, ça va parfois dans tous les sens et c'est aussi ce qui fait tout son charme.

Bref, pour un style littéraire dont j'ai tendance à me méfier je dois avouer que je suis séduite. Jules est un roman un peu surréaliste par moment mais surtout plein de douceur et plein d'espoir, un roman qui se dévore le sourire aux lèvres.

Merci aux Editions Albin Michel,

Des bisous!

3 commentaires:

  1. Ca me donne bien envie de le lire ! Je n'ai encore jamais lu l'auteur, ce serait l'occasion !

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  2. Chouette, il est dans ma PAL ! Je n'étais pas très motivée, mais tu me donnes envie de le découvrir. :)

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  3. Tu me donnes envie de le lire! JE n'ai encore jamais tenté cet auteur et pourtant j'ai un titre de lui dans ma PAL! Mais pas celui-ci! JE commencerais bien par Jules....Chloé

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