jeudi 23 octobre 2014

La passagère du France de Bernadette Pécassou.

 Salut les poussins,

Aujourd'hui:

La passagère du France de Bernadette Pécassou.


3 février 1962. Le paquebot France quitte Le Havre pour son premier voyage vers New York. Ce paquebot est l'oeuvre la plus aboutie de " l'art de vivre à la française ". Les plus riches étrangers, les plus grandes personnalités ont réservé leurs places des années à l'avance. Dans la cohue, Sophie, jeune journaliste chargée d'écrire un reportage, monte à bord, persuadée qu'elle va vivre des heures de rêve. Mais, dans les cales du France, un drame se noue...
Sophie est une jeune journaliste qui participe à la première grande traversée du France en 1962. Un voyage qui, elle en est sûre, va changer sa vie. Elle déchante malheureusement très vite: elle s'ennuie aux côtés de ses jeunes collègues dont la légèreté l'embête et l'attriste plus qu'autre chose. Très vite néanmoins elle est mêlée malgré elle à de sordides histoires concernant quelques employés du bateau. Et il y a aussi cet officier qu'elle croise tout le temps, un homme sombre qui l'obsède complètement.. Sophie n'est pas au bout de ses surprises.


J'ai déjà eu l'occasion de lire deux autres livres de l'auteure, deux romans qui m'avaient séduite malgré quelques petits défauts. Défauts que je retrouve encore une fois ici sauf que cette fois-ci la magie n'a pas opéré et je me suis malheureusement assez ennuyée.

Tout aurait pu être très bien mais j'ai senti très rapidement que cela n'allait pas être très passionnant à mes yeux. J'étais emballée pourtant par ce contexte génial, découvrir un paquebot historique comme le France dans un récit comme ça était particulièrement alléchant, le voyage était prometteur et fort original! Si ce côté-là a tenu ses promesses, le côté personnel, lui, m'a fortement déçue.

Déjà dans La villa Belza je reprochais une narration qui ne permettait pas d'être totalement intégré au récit. Cette fois-là, la beauté et la poésie de l'écriture avait largement pris le pas sur ce petit défaut, malheureusement ici c'était encore pire, ce qui m'a empêchée de totalement accrocher. Peut-être est-ce du aussi à un trop-plein de personnages et d'intrigues secondaires? On nous présente pleins de gens qui sont, au final, peu intéressants. Même Sophie, l'héroïne principale, est un peu trop futile et lunatique pour être totalement attachante. Elle est là sans être là, elle manquait de profondeur pour que son voyage me passionne vraiment. La narration à la troisième personne n'aide pas non plus, il faut le dire, dans ces cas-là, ça ne donne qu'une impression supplémentaire de détachement qui m'a définitivement empêchée de me sentir plongée dans le récit.

Au final, le plus passionnant reste sans conteste le bateau! Les descriptions sont très nombreuses et on découvre tout ou presque, du mobilier aux nombreux étages, des différents salons aux différentes activités proposées, rien ne nous échappe. C'est très étonnant car le France à ce côté vieillot des paquebots comme on les imagine tout en étant tellement moderne! Tout y est en aluminium, Formica et autres matières à la mode dans cette décennie. La mode y prend aussi une place importante, les vêtements des uns et des autres nous étant souvent minutieusement décrits.

Bref, une lecture en demi-teinte, un côté historique intéressant mais un côté personnel décevant. 

Merci aux Editions J'ai Lu,

Des bisous!

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