mardi 8 juillet 2014

Quand nous étions heureux de Rebecca Coleman.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Quand nous étions heureux de Rebecca Coleman.

Jill et Cade, vingt et un ans, sont étudiants et amoureux. Ils semblent promis à un avenir radieux. Malgré leur relation fusionnelle, Cade refuse de présenter Jill à sa famille, qui vit dans un coin reculé du New Hampshire. Lorsque Jill tombe enceinte, ils décident de passer l’été là-bas. Bien que la famille de Cade se révèle très éloignée de celle dans laquelle elle rêvait d’élever son enfant, Jill parvient à établir une relation avec chacun de ses membres. Eddy, le père de Cade, diminué par une attaque ; Candy, la sœur aînée, très croyante ; Dodge, le beau-frère, réactionnaire et raciste ; Leela, la mère qui passe ses journées à confectionner des drapeaux américains destinés aux familles de soldats. Mais c’est surtout d’Elias, le frère de vingt-trois ans, jeune vétéran souffrant de stress post-traumatique, que Jill se rapproche. Entre eux, une complicité ambiguë va s’installer. Peu après que Jill a accouché, Elias se tire une balle dans la tête. Cet événement tragique bouleverse la famille et les projets de Jill et Cade, qui renoncent alors plus ou moins tacitement à leurs rêves. La situation empire, jusqu’au basculement final dans la tragédie.
Jill et Cade sont fous amoureux. Elle est naturelle et généreuse, lui est ambitieux et motivé. Ce dernier refuse à tout prix de la présenter à sa famille pour soit-disant la protéger, ce qui la vexe profondément. Néanmoins, quand elle tombe enceinte, les voici obligés d'aller habiter au fin fond du New Hampshire en attendant de trouver une autre solution.

Leur vie en sera profondément changée. Elias - le frère qui souffre d'un stress post-traumatique, Dodge - le beau-frère raciste et dangereux et Candy - la soeur au comportement étrange, tous auront une influence néfaste sur le jeune couple. Mais à quel point?


Dès le premier chapitre, il est clair que l'histoire a mal tournée, mais vraiment mal tournée. Certaines phrases disséminées aussi le long du récit nous laisse présager des événements funestes, une fin des plus tourmentées. Mais franchement, jamais je n'aurais pu imaginer à quel point.

Je ne sais dire si j'ai aimé ou détesté ce livre et c'est sans doute son point fort. Il est vif et percutant, impossible de rester indifférent devant cette intrigue complètement surréaliste mais qui sonne tellement.. juste. Du début jusqu'à la fin, tout avait l'air absolument vrai, je n'avais absolument aucun mal à imaginer une famille comme celle-là exister réellement. Pourtant, j'adorerais que cela ne soit pas le cas.. car franchement, tous les personnages qui la forment sont horriblement détestables. Le plus dur fut sans doute de les voir s'enliser encore plus profondément dans leurs problèmes, plus l'histoire avance et plus on sent que cela va dégénérer, les esprits s'échauffent et cela devient complètement incontrôlable. Le pire? Cade, sans doute, un homme que j'ai détesté dès le début. Lire les chapitres concernant son point de vue était une vraie torture, j'avais juste envie de le rouer de coups de pieds. Tellement égocentrique, tellement égoïste.. J'en suis venu à me demander ce que cette pauvre Jill lui trouvait. Elias - l'ancien soldat - est par contre véritablement attachant et ce malgré ses nombreux défauts. J'aurais tellement voulu en savoir plus à son sujet, j'aurais tellement voulu savoir ses pensées à lui! C'est sans doute la seule petite chose que je reproche à l'auteure. C'était bien fait, de vouloir attirer l'attention sur les victimes de stress post-traumatique, mais il aurait peut-être fallu mettre plus de lumière sur les pensées de celui qui le vivait vraiment.

Quant à l'ambiance.. Alors que tout le monde bouge et vit sa vie, on est dans un vrai huit-clos, étouffant et complètement glauque, presque poisseux.. Je ne saurais dire à quel point je me suis sentie mal à l'aise avec eux, j'avais envie d'en sortir et en même temps, impossible de lâcher cette histoire qui me coupait le souffle. J'ai sans doute passé plus de la moitié du roman à retenir ma respiration, sentant les problèmes arriver de plus en plus vite et redoutant profondément le dénouement final. En sortant de là, je me suis sentie dégoûtée, abasourdie, fâchée et déprimée..

Que dire de plus? Ce roman marque, ce roman fâche, ce roman touche.. Impossible de rester de marbre, ça vous prend aux tripes et ça ne vous lâche plus jusqu'à ce que vous ayez tourné la dernière page.

Merci aux Editions Presses de la cité,
Des bisous!

4 commentaires:

  1. je ne le voyais pas du tout comme ca , ce livre....On verrra si je tombe dessus........

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  2. c'est exactement ça, impossible de rester de marbre et c'ets vraiment la force du livre !

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  3. Tu m'intrigues beaucoup avec ce livre, je le glisse dans ma WL ! Merci :)
    Lupa

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  4. Eh bien dit donc, tu m'intrigues là ...
    Au premier abord je ne l'aurai pas lu je pense mais là franchement ... je suis bien tentée !

    Ahh-uh-riii26

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