dimanche 20 juillet 2014

Les affligés de Chris Womersley.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Les affligés de Chris Womersley.

1919. La Grande Guerre terminée, la grippe espagnole fait des ravages à travers l'Australie. Dans une atmosphère de fin du monde, des hommes en armes parcourent les campagnes pour imposer la quarantaine et les déplacements sont strictement interdits.
Quinn Walker, un soldat démobilisé, retrouve la petite ville de Flint, en Nouvelle-Galles du Sud, qu'il a fuie dix ans plus tôt quand on l'a faussement accusé d'un crime effroyable.
Persuadé que son père et son oncle le pendront s'ils le trouvent, Quinn rend clandestinement visite à sa mère mourante et se cache dans les collines avoisinantes. Il y rencontre Sadie Fox,une mystérieuse jeune fille, qui l'encourage à demander justice et semble en savoir plusqu'elle ne le devrait sur son supposé crime.
Roman sombre et lumineux à la fois, où il est question d'amour, de rédemption, de regret et de vengeance autant que portrait d'une époque tourmentée qui laisse les êtres désemparés, Les Affligés est aussi un livre sur les souffrances qu'inflige la guerre tant à ceux qui partent combattre qu'à ceux restés derrière pour toujours.
Quinn revient dans son village natal en Australie après avoir fait la deuxième guerre mondiale en Europe. Défiguré, choqué et complètement à bout, il retourne chez lui en traînant les pieds. Il est en effet parti il y a plus de dix ans, après un événement tragique: le viol et le meurtre de sa jeune sœur Sarah dont il est le présumé coupable. Mais pourquoi revient-il? La vengeance? Ce retour lui apportera-t-il enfin la paix? 

Bon, je ne sais pas à quoi je m'attendais avec ce roman mais pas vraiment à ça. Je m'attendais en tout cas à plus d'intensité, plus de force dans tous les sentiments décrits. Au final, j'ai trouvé ce roman très pâle, très fade. Le héros est pourtant du genre que j'adore: torturé, détesté par tous et délicieusement innocent malgré tout. Il revient malgré ça pour des raisons assez obscures et finit par se faire aider par une jeune fille qui vit dans la forêt depuis des semaines, qui lui vole à manger, de quoi s'habiller.. Même leur relation m'a semblé assez fausse et je n'ai pas vraiment compris certaines de leurs réactions l'un envers l'autre. L'auteur laisse planer certains mystères et certaines zones d'ombre que même aujourd'hui je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Le pire, pour moi, fut sans doute de savoir dès le début le véritable coupable du meurtre de Sarah, sa jeune sœur. Je croyais qu'on le saurait à la fin, que ça serait plein de suspense et d'attente insoutenable.. C'est peut-être ça qui m'a autant déçue et qui m'a empêché d'être véritablement passionnée. Je ne peux absolument rien dire de véritablement négatif car c'est mon sentiment général qui est en cause. L'écriture de Chris Womersley ne m'a absolument pas touchée et je sais que je suis l'une des seules qu'il a laissée de marbre. (Après de nombreuses visions de chroniques de blogueuses, je me sens un peu comme une extra-terrestre, je l'avoue. Mais ça arrive parfois!) Pourtant tout est très joliment dit, de manière très poétique, très fluide.. peut-être un peu trop pour moi.

Un petit côté m'a néanmoins plu, j'ai aimé découvrir le côté post-guerre pleins de soldats traumatisés, handicapés et défigurés. C'était magnifiquement triste de voir parler de ces douleurs, des ces souvenirs qui hantent et qui ne quittent jamais vraiment ceux qui reviennent.. 

Bref, une lecture en demi-teinte, un gros manque de feeling avec le déroulement choisi m'empêchant d'être totalement séduite.

Merci aux Editions J'ai lu,

Des bisous.

3 commentaires:

  1. Malgré tout, je pense que je le lirai, histoire de voir si je ressens la même chose que toi !

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  2. Dommage que tu n'aies pas aimé, mais il me tente toujours je vais me faire mon opinion dessus et je te tiens au courant ^^

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  3. Tes raisons sont légitimes mais moi j'ai tellement adoré..
    Comme quoi, on est tous différents ;)

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