mercredi 22 janvier 2014

Défendre Jacob de William Landay.

Salut les lapins,

Aujourd'hui:

Défendre Jacob de William Landay.

Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts. Admiré par ses pairs pour sa combativité au tribunal, respecté de la communauté, il est aussi un père de famille heureux, veillant sur sa femme Laurie et leur fils Jacob. Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, c'est la foudre qui s'abat sur lui : son fils de 14 ans est accusé du meurtre d'un camarade de classe. Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en oeuvre pour prouver son innocence. Mais à mesure que les indices à charge s'accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu'il connaît si mal.
Voici un livre qui dérange, un livre qui vous fait réfléchir et dont on ne ressort pas indemne. Cela faisait longtemps que j'avais envie de le lire suite à de nombreuses critiques positives, c'est enfin chose faite grâce à sa sortie en poche chez les Editions J'ai Lu.

Andrew Barber est procureur adjoint. Sa vie n'est pas parfaite mais il est heureux. Son bonheur va vite voler en éclat suite au meurtre d'un camarade d'école de son fils. Jacob, un garçon mystérieux de 14 ans va se retrouver la cible de tous. Son père, lui, refuse d'y croire et est prêt à tout pour défendre celui qu'il aime.

Je ne sais pas si j'aurais vécu cette lecture de la même façon quelques années auparavant, avant d'être mère. Je pense qu'en tant que telle il m'a été impossible de ne pas me mettre à la place du personnage principal, de ne pas imaginer ce que je ferais si cela m'arrivait. C'est encore plus difficile à vivre quand le narrateur parle à la première personne et s'adresse directement à vous, d'un ton très personnel et vous inclut directement dans le récit en parlant du passé et du futur en même temps. "..et cela ne faisait que commencer.." Des petites phrases comme celles-ci disséminées un peu partout vous laisse constamment imaginer le pire, penser à un futur qui semble plus qu'incertain pour cette famille que l'on voit plonger dans les ténèbres les plus profondes. On le sait et ils le savent: rien ne sera plus jamais pareil. Leurs regards, leurs sentiments, tout est retourné dans un fourbi qui les marquera au fer rouge. C'est un véritable tension, pas un suspense à proprement parlé mais une chape de lourdeur qui tombe et qui s'intensifie au fur et à mesure. Plus j'avançais et plus je ressentais un étouffement profond. A quelques chapitres de la fin, j'ai même ressenti une certaine peine pour respirer. C'était juste intense, on sent le pire arriver.. Et au final, je ne sais que penser de cette fin. Bonne ou mauvaise? Disons que je reste un peu sur ma fin. J'attendais plus de réponses, moins de passe-passe presque. Mais c'est bien là tout ce que j'aurais à reprocher à ce roman.

De la psychologie pure et dure. On suit cet homme qui ne faiblit pas, qui continue à croire en l'innocence de son fils alors que plus personne ne le suit. Il est seul au monde. Fou, aveugle, inconscient? Difficile à dire. L'amour d'un parent ferme-t-il les yeux à ce point? Encore plus difficile à dire. Jacob, cet adolescent étrange, m'a mise mal à l'aise du début à la fin. On sent que quelque chose cloche mais serait-ce à ce point-là? Au point d'ôter la vie d'un autre.. enfant? On est partagé, on suit les raisonnements et le soutient sans faille de son père sans pour autant être insensible aux preuves et au déroulement du procès qui se déroule sous nos yeux. Dans un mélange entre souvenirs et présent, on suit des mois et des mois d'attente et de souffrance. Y aura-t-il un après? Une question qu'on ne peut s'empêcher de se poser. Toute cette ambiance est renforcée par un espèce de huit-clos entre le tribunal, le cabinet d'avocat, la maison. Trois lieux où presque tout se passe, c'est très fermé, il faut aimer les romans où il y a peu d'action et beaucoup de blabla. Heureusement, c'est le genre de récit qui me touche et qui me parle sinon je pense que certains pourraient reprocher une certaine lenteur. Moi, avec cette envie de savoir la fin, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Et j'en ressors retournée, ce que je prend toujours comme quelque chose de positif. Un roman qui me remue est presque toujours un bon roman. A conseiller aux amateurs d'histoires policières, aux amateurs de romans psychologiques. Attention, peu d'action!

Merci aux Editions J'ai Lu,

Des bisous!

3 commentaires:

  1. J'avais vu de bons commentaires sur ce livre, et après ta chronique, je suis toujours très intriguée!

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  2. Je l'ai aussi eu en SP grâce à J'ai Lu, hâte de le lire ! ^^
    Bon weekend.

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  3. J'ajoute à ma Pal! Chloé

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