Aujourd'hui:
L'analphabète qui savait compter de Jonas Jonasson.
Née à Soweto pendant l’apartheid, Nombeko Mayeki commence à travailler à cinq ans, devient orpheline à dix et est renversée par une voiture à quinze. Tout semble la vouer à mener une existence de dur labeur et à mourir dans l’indifférence générale. Mais c'est sous-estimer le destin... et le fait qu’elle est une analphabète qui sait compter – deux facteurs qui la conduisent loin de l'Afrique du Sud et la font naviguer dans les hautes sphères de la politique internationale. Durant son périple, elle rencontre des personnages hauts en couleur, dont deux frères physiquement identiques et pourtant très différents. Nombeko réussit à se mettre à dos les services secrets les plus redoutés au monde et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre. C'est à ce moment-là que l’humanité est menacée.
Nombeko est une analphabète douée en mathématique. Dès l'âge de cinq ans, elle travaille en tant que videuse de latrines pour payer le solvant que sa mère utilise pour se droguer. A 14 ans, elle remplace son supérieur et devient chef de secteur, situation qui ne durera pas: alors qu'elle s'enfuit, elle est écrasée par un ingénieur alcoolique qui ne connaît absolument rien à son métier. Malheureusement, Nombeko est noire. Pour payer les frais de l'accident, elle se retrouvera femme de ménage pour l'ingénieur pendant 7 ans. Là, elle côtoiera des présidents, des agents du Mossad, des chinoises empoisonneuses de chiens et des bombes atomiques..
Je ne peux pas dire que j'ai totalement accroché à ce roman pour être honnête. Autant j'aime sortir de mes genres habituels, autant il semblerait que le surréalisme ne me convienne pas à 100%.
Tout d'abord, ce ton décalé et tellement rapide ne m'a pas permis de m'attacher un seul instant, à qui que ce soit. On passe d'une histoire à l'autre, d'un personnage à l'autre sans comprendre les liens qui les unissent. Alors bien sûr on finit par se rendre compte du pourquoi du comment mais cela prend du temps et il m'en a fallu justement pour m'habituer à cette rythmique démentielle qui paraît, au premier coup d'œil, complètement sans queue ni tête. Cette façon de mélanger tout m'a également empêchée d'être concentrée, en fait. Je sais que c'est très étrange à dire mais il se passait tellement de choses tout le temps que mon esprit divaguait constamment ailleurs, ce qui a beaucoup ralentit mon rythme de lecture par rapport à d'habitude. Je n'irais pas jusqu'à dire que je m'embêtais mais presque, je pense qu'il serait plus juste de parler d'une certaine langueur, d'avoir l'impression de traîner les pieds.
Malgré mon ressenti, je pense que c'est tous les points que j'ai souligné de façon négative qui font la force de ce roman. (Non non, je ne suis pas schyzo, promis.) Tout cela ne me convient pas à moi mais je sais reconnaître du talent quand je le vois. Je ne peux que saluer l'imagination de l'auteur, son indiscutable sens du rythme ainsi que son écriture riche mais légère. On ne peut malheureusement pas convenir à tout le monde mais je comprend largement le succès qu'a pu avoir le premier roman de l'auteur, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et je suis sûre que celui-ci suivra le chemin de son grand frère.
Merci aux Éditions Presses de la cité,
Des bisous!
j'ai découvert Le vieux qui ne voulait pas... en livre audio, et c'était parfait. Je me demande si je ne vais pas attendre la version audio aussi pour celui-là. Je comprends tes réticences...
RépondreSupprimerVincent l'a commencé hier soir et pour l'instant, il n'a pas l'air très convaincu... Il avait pourtant beaucoup aimé Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire !
RépondreSupprimerCa me rassure un peu, je ne vois que des avis très positifs partout et je dois avouer que j'ai du mal à comprendre ce qui m'a empêché d'être vraiment accrochée.. C'est dommage, j'en attendais beaucoup avec tout ce qu'on m'avait dit sur le premier!
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