samedi 26 octobre 2013

Violation de domicile de William Katz.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Violation de domicile de William Katz.


Eté 1985. Des femmes sont assassinées à leur domicile dans les quartiers tranquilles de New York. Il s'agit de toute évidence de l'oeuvre d'un tueur en série qui, en guise de signature, dépose à côté du cadavre de ses victimes une gondole de papier mâché. L'inspecteur Karlov, persuadé d'y trouver la clé de son enquête, cherche à comprendre pourquoi ces jeunes femmes ouvrent sans méfiance leur porte à leur agresseur. Mais il ne dispose que de peu de temps pour répondre à cette question essentielle. Car la ville sombre peu à peu dans la psychose. Et, surtout, la prochaine cible du meurtrier vient d'accepter un rendez-vous qui pourrait bien être le dernier...
New York, la ville qui ne dort jamais, n'est pas près de retrouver le sommeil... Et vous non plus !


J'avais beaucoup vu le nom de l'auteur lors de la sortie de son dernier roman, Fête fatale. Je ne m'attendais pas à grand chose en ouvrant celui-ci et heureusement car je dois avouer que je ressors de cette lecture assez déçue. 

Si je devais le décrire, je dirais de ce roman qu'il est plat. Définitivement plat. Je me suis étrangement ennuyée et sans grosses raisons à vrai dire. Je pense que le plus gros reproche que je peux faire à l'auteur est le choix de la narration à la troisième personne. Pour moi, les romans policiers et les thrillers sont des romans très personnels, qui doivent vous prendre au ventre et vous amener des sentiments très forts, très prenants. Avec une telle narration il m'est totalement impossible de me sentir concernée, je me suis toujours sentie telle une spectatrice lointaine sans pouvoir m'attacher, même au personnage principal, l'inspecteur Karlov. Et pourtant il y a des essais, on nous le présente de façon un peu plus personnelle, on nous lâche quelques informations sur son passé, son enfance, ses parents. Et malgré cela je suis incapable de dire quelque chose sur lui. Même chose sur le tueur dont on peut lire le point de vue. Il m'a semblé totalement fade voir même minable, c'est simple et déjà-vu. 

Justement, les points de vue. Nous n'avons pas seulement celui de Karlov, pas seulement celui du tueur mais aussi un point de vue externe sur les évènements qui se passent, le point de vue d'une potentielle victime, etc. J'ai trouvé que tout cela s'arrangeait mal, qu'on passait d'une personne à l'autre sans réelle transition. Trop brutale et trop.. impersonnelle. Un peu comme si on lisait un article de journal, en fait. 

L'intrigue policière est également trop simple. Le tueur, l'enquête, le dénouement.. C'est rapide et vraiment trop facile. Même le dénouement est juste incroyablement décevant car il arrive comme un cheveu sur la soupe. Et pourtant vous savez que je ne suis pas du tout du genre à parler de la fin, je déteste spoiler. Mais là c'est juste.. trop.

En bref, je n'ai pas été convaincue, comme on peut facilement l'imaginer. L'écriture de l'auteur et ses choix narratifs m'ont déstabilisée et déconnectée de l'histoire, quelque chose de totalement rédhibitoire dans un style dont j'attends des sentiments forts et intenses. C'est dommage car l'idée de base était sympathique et digne des grandes enquêtes qui tournent en ce moment.

Merci néanmoins aux Editions Presses de la cité pour cette découverte,

Des bisous!


3 commentaires:

  1. Je t'encourage à lire Fête fatale, si ce n'est pas déjà fait ! A mon avis, il t'emmènera un peu plus loin que Violation de domicile et te tiendra sûrement un peu plus en haleine ! ;)

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  2. J'étais assez intriguée en lisant le résumé. Mais au vu de ton avis, je ne pense pas commencer avec ce livre pour découvrir cet auteur :) !

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  3. ben je passe mon tour du coup....Chloé

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