Possédés, tome 1: Pris au jeu de Sharon Kena.

Salut les poussins:

Aujourd'hui, présentation d'un roman des plus étonnant:

Possédés, tome 1: Pris au jeu de Sharon Kena.

Sophia est une jeune parisienne dont les parents sont professeurs. A son grand malheur, celle-ci se retrouve coincée dans un mobil home avec eux pour deux mois, loin de Paris. Elle qui pensait s'ennuyer se retrouve vite avec une bande d'amis qui viennent dans ce camping depuis des années. Malheureusement, très vite, les vacances tournent au cauchemar: après une visite dans une maison abandonnée, les meurtres se multiplient autour deux. La maison est-elle hantée? Ou cela aurait-il un rapport avec la disparition de la famille qui y vivait là dix ans auparavant? Sophia va devoir apprendre à se méfier de tout le monde..

J'étais assez emballée par l'intrigue, les maisons hantées ce n'est pas trop mon genre habituellement mais là l'histoire avait l'air assez sympathique. Malheureusement je ressors de cette lecture peu convaincue.

Tout d'abord, le style de l'auteure m'a vraiment dérangée par moment. L'emploi du présent est un parti pris qui marche parfois mais là ça donnait un récit beaucoup trop.. familier. J'avais plus l'impression d'entendre parler quelqu'un. Chose qui s'accentue encore plus avec l'abondance de dialogues qui prend presque plus de places que les descriptions. Je sais que ça plaît à certains mais moi j'ai vraiment du mal à rentrer vraiment dans le récit quand c'est comme ça. Etrangement, cela m'a aussi empêchée de m'attacher réellement aux personnages. C'est comme si je restais spectatrice et que je n'avais pas ma place près d'eux.

Les répétitions sont aussi quelque peu agaçantes. L'héroïne par exemple passe son temps à fumer des clopes. Mais genre tout le temps, dans presque chaque scène. Une fois ça va, deux fois ça va, au bout de la dixième j'ai presque envie de lui faire bouffer son paquet. Des mots reviennent aussi beaucoup comme le mot "brunette". D'autres répétitions mais plutôt de scènes sont encore plus lassantes, cela concerne surtout le milieu du récit où notre héroïne, à nouveau, fait encore et encore la même chose. (Genre "Oh mon dieu il est trop méchant c'est lui" ou "Non je l'aime il est gentil" ou "Il va me quitter, il ne m'aime pas" "Je pars d'ici", etc etc.) Sophia est complètement naïve, change d'avis et rechange d'avis et rechange d'avis pour finalement revenir au point de départ. Elle croit tout ce qu'on lui dit, une vraie girouette. Ça finit par donner envie de la secouer en espérant faire avancer le schmilblik.

Malgré ces petites critiques négatives j'ai envie de vous dire qu'il y a quelques petites choses qui m'ont quand même plue et qui m'ont fait finir le livre malgré les petits points qui m'embêtaient. L'intrigue principale tout d'abord: cette histoire de maison hantée que l'on voit plutôt dans les films a été une excellente découverte pour moi. J'ai vraiment apprécié l'ambiance du mystère, de qui est le tueur, toussa. Je suis pas hyper fan du genre cinématographique mais en livre, ça me plaît! Finalement c'est déjà pas mal, cette découverte, non? Y'a vraiment une belle grosse énigme, une tension qui monte, un suspense qui fait tourner les pages plus rapidement histoire de savoir enfin ce qu'il en est.

Et allez, je l'avoue.. Bah oui, faible que je suis, je suis tombée sous le charme d'un des personnages masculins principaux. Mon petit cœur de midinette me perdra! (Alex, les bad boy, toussa.) 

Bref, un bilan mitigé mais un bon moment de lecture. Juste un style d'écriture avec qui cela n'a pas collé, ça arrive.

Merci aux Éditions Sharon Kena pour cette découverte malgré tout, 

Des bisous!