vendredi 5 juillet 2013

Stanislas ou un caprice de Joséphine de Philippe Séguy.

Salut les poussins,

Aujourd'hui petite présentation d'un roman historique paru aux Éditions Flammarion:

Stanislas ou un caprice de Joséphine de Philippe Séguy.

 Pour faire carrière en tant que portraitiste, Stanislas Reverdin part à Paris où la Révolution fait rage. Arrêté en 1794 pour s'être interposé lors d'une arrestation arbitraire, il fait la rencontre en prison de Valentin et Joséphine de Beauharnais. A sa libération, il rentre au service de Paul Barras et devient l'intime de Bonaparte.
Certains d'entre vous savent à quel point j'aime les romans historiques. J'adore me plonger dans le passé et suivre des héros aux destins incroyables! Aussi ais-je été ravie de recevoir ce roman. Malheureusement celui-ci est une petite déception..

Revenons tout d'abord à l'histoire. Stanislas est un jeune homme de 17 ans. Le bâtard d'un noble fait avec une jeune campagnarde qui l'a élevé seule. Stanislas est beau, très beau et aime l'amour. Il rêve de grandeurs, de splendeurs. Il veut devenir riche et célèbre. Pour ce faire, il part à Paris. Malheureusement il va vite déchanter. Paris n'est plus celui que l'on imagine.. C'est un Paris sous la Terreur de Robespierre, un Paris où l'on se fait mettre en prison pour un rien du tout. C'est ce qui arrive à notre héros. Un séjour difficile qui lui fera néanmoins rencontrer la délicieuse Rose de Beauharnais, la future impératrice Joséphine.

Si je te dis que ce petit résumé raconte en fait les 200 premières pages, cela peut déjà mettre un peu sur la voie de ce qui m'a déplu. 200 pages sur 352 où il ne se passe que ça c'est un peu décevant.

Mais ensuite, les choses deviennent quelque peu plus mouvementées. A sa sortie, il deviendra une sorte d'espion. Il usera de son corps - avec les hommes comme avec les femmes - de son esprit brillant et ambitieux et accèdera à un monde étonnant..

Mais là encore je n'ai pas encore été conquise.

En fait, c'est vraiment dès le début que j'ai eu un peu de mal. L'écriture de l'auteur est un peu lourde et m'a, de nombreuses fois, donné envie d'arrêter de lire. Enfin, je me suis retrouvée très souvent à avoir mon attention détournée par tout et n'importe quoi tellement c'était dur de rester dans le récit. 

Ces deux points sont totalement et purement subjectifs. Le style ne m'a pas touchée et j'ai trouvé ça beaucoup trop écrasant. Je m'attendais à un truc plus léger, je n'étais pas le bon public pour un livre à ce point tourné sur la politique. Car ici c'est bien de ça qu'il s'agit. D'espions, de gens qui se trahissent, d'affaires de justice un peu pompeuses et qui, mises à la suite l'une de l'autre, donnent un côté beaucoup trop étouffant.

Par contre, le fait que le récit fasse traîner notre héros dans cette France en pleine Révolution est passionnant. Peu de livres ont cette époque comme contexte et c'est bien dommage. Cela donne un côté angoissant au roman, on apprend la vie dans les prisons, l'ambiance tendue des rues, le peuple furieux, c'est complètement malsain. Elle est loin l'époque fastueuse de Louis XIV. (Quoiqu'en cherchant bien.. Les problèmes et les trucs peu ragoûtants sont juste un peu plus passés sous silence.)

Je pense aussi que beaucoup verront notre jeune Stanislas comme un homme prêt à tout et qui aimeront ce côté vénal et égoïste. C'est l'époque, dirons-nous. Moi cela m'a repoussée. Je l'ai trouvé inconstant et vaniteux, égocentrique et presque pervers. Je suis peut-être un peu trop fleur bleue mais par moment j'ai été vraiment dégoûtée par cet ambitieux personnage.

Avis mitigé donc pour ce roman qui saura néanmoins plaire aux férus d'Histoire pure et dure ainsi qu'aux amateurs de politique et d'intrigues de justice. Une vraie plongée dans un Paris en pleine Terreur, un Paris effrayant et angoissant.

Merci aux Editions Flammarion pour la découverte de cet ouvrage,

Des bisous!

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