La Griffe & le Sang de François Larzem.

Salut les loupiots,

Aujourd'hui un livre lu grâce à Livraddict et aux Editions Le Pré aux clercs que je remercie grandement:

La Griffe & le Sang de François Larzem.

« Cruauté et volupté entraînent l’ivresse du sang ».
Mina, jeune Tsigane au caractère trempé, trouve refuge avec sa mère dans une vallée des Carpates. Très vite, elles sont en proie aux tourments des villageois. Ils les obligent à porter un manteau à capuchon rouge, la marque d’infamie. Mais arrive un mercenaire vêtu de noir, à la beauté du loup qui décide de les protéger. Mina pense avoir trouvé la paix quand ses cauchemars commencent. Un chevalier à l’armure écarlate vient la visiter en songe : Vlad, jadis seigneur du pays, dont la réputation de cruauté le désignait comme Dracul, le fils du démon. Un lien les unit…

Voilà un roman très spécial, je dois avouer que je ne m'attendais pas trop à ça.

Mina est donc une jeune Tsigane. Après la mort de son père, sa mère décide de partir en Transylvanie. Dans leur roulotte, elles sont victimes de la haine des gens, on les traite comme des sorcières jusqu'au jour où Mina sauve un jeune garçon, fils du bourgmestre d'un petit village. Le chef dudit village, suite à ce sauvetage, décide de les laisser rester habiter là, près du lac. Un jour, un homme, Viorel, arrive dans le village après un meurtre qui aurait été commis par des envahisseurs ottomans. Il reste pour protéger la population. Seulement, les meurtres continuent. Et Mina, dans ses rêves, rencontrent de plus en plus souvent Vlad Tepens, un grand seigneur sanguinaire vivant il y a 300 ans dans cette contrée.

Ce qui m'a tout d'abord étonnée c'est que ce roman est vraiment un roman jeunesse, très léger, ce qui n'est pas désagréable quand on s'y attend. L'écriture pousse aussi à ce sentiment, rien n'est très étoffé.

Le thème des contes est abordé mais de loin. Mina est clairement une représentation du Petit chaperon rouge à cause de la pèlerine rouge qu'on la force à porter pour marquer sa différence. On rencontre également les trois petits cochons, trois frères franchement dégoûtants. J'ai aimé cette approche même si j'aurais aimé qu'elle soit plus poussée.Tant qu'à jouer cette carte-là, cela m'aurait plu que l'auteur y aille à fond. Et en fait, j'ai ce sentiment pour un peu tout le roman.

J'ai aimé l'histoire, le lieu, l'histoire de Vlad Tepens, l'homme qui inspira le mythe de Dracula mais même ça on y touche de loin. Même chose avec les personnages, Mina est une jeune fille agréable mais cela s'est vraiment arrêté là pour moi. Impossible de m'attacher à elle, j'ai vraiment eu un sentiment de rejet en lisant ce roman, comme si j'étais vraiment.. une spectatrice très lointaine et ressentir ça en lisant un livre me laisse toujours un grand sentiment de déception.

Ensuite, il y a cette fin, tellement prévisible et tellement rapide! Alors qu'on nous fait tourner en rond pendant tout le livre, on nous abat le dénouement en quelques pages. Et alors, quel dénouement! Un truc tellement voyant, tellement facile, toute la conclusion était devinable dès les premiers chapitres, dès les premières bases de l'intrigue posées.

Tu l'auras donc compris, gros bilan mitigé pour ma part. Mais étonnement, malgré tout cela, j'ai passé un moment assez divertissant surtout dû au contexte de l'histoire. Je pense juste que ma déception vient du fait que je m'attendais à un truc plus adulte, ou même plus adolescent mais là c'est vraiment pour les très jeunes, à mon sens.

Encore merci à Livraddict et aux Editions Le Pré aux clercs pour cette découverte,

Des bisous!