mercredi 10 octobre 2012

L'Ombre du vent et Le Jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafón.

J'ai envie de vous parler de ma découverte littéraire de l'année. Un auteur incroyable dont je suis absolument sous le charme.

Cet auteur c'est Carlos Ruiz Zafon.

J'ai acheté son quatrième roman, "L'Ombre du vent" suite à de nombreux articles positifs à son sujet sur la blogosphère. La célèbre bibliothèque Filigrane n'arrêtait pas de le mettre en avant. Je ne faisais que le croiser. J'ai donc fini par craquer à la foire du livre. Il m'aura fallu quelques mois avant de me lancer, pendant nos vacances. Ce que dit la quatrième de couverture?


Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Et bien crois-moi, je n'ai pas été déçue. J'ai regretté de ne pas l'avoir lu avant. J'ai regretté d'avoir perdu tant de temps avant d'avoir la chance de lire un livre pareil. Je dis ça rarement mais..

Ce livre est un chef d'œuvre. Mon coup de cœur de l'année. Peut-être même devenu mon livre préfèré. Carlos Zafon nous plonge dans un monde étrange où le fantastique devient presque rationnel. Ou certaines choses étranges deviennent normales. Il y a de l'amour, de l'intrigue, du fantastique, des frissons. Un énorme panel de sentiments incroyables. On ne peut pas rester insensible. Une fois plongée dedans, il m'a été impossible de quitter Daniel et Julian. Je me suis attachée, j'ai été effrayée puis attendrie. Intriguée. Ce livre est une immense toile d'araignée remplie de points d'interrogation dont les réponses se trouvent à certains carrefours éloignés. J'ai du mal à expliquer à quel point ce livre est incroyable.

Après l'avoir lu, je me suis donc rabattue sur le deuxième tome de cette saga du "Cimetière des livres oubliés". Intitulé "Le jeu de l'ange". Ce livre frôle le premier de peu. L'intrigue se passe une génération avant le premier. Je te laisse lire ce qu'en dit l'éditeur:



Barcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voz de la Industria. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire.

En plein succès, David accepte l offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours - et à laquelle le livre est secrètement dédié - va épouser Pedro Vidal.

Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer une texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d être tués, d offrir leur âme ».

Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l espace. 

Bon. Voilà un bien grand résumé. Ce que ça nous dit? De nouveau une ambiance surnaturelle. Des faits étranges, une espèce d'aura fantasque. Une tension palpable,  des angoisses. C'est surtout ça qui change par rapport au premier. Beaucoup plus d'angoisses. Et.. Il est moins bien. Franchement. Il est à deux doigts du premier mais malheureusement quelques petites choses sont dérangeantes. Beaucoup plus fouilli. Après réflexion, après lecture, pleins d'événements me laissent perplexe. Certaines choses restent sans explications. Beaucoup de "pourquoi" fourmillent dans ma tête, des "comment". Je me suis sentie mal à l'aise. J'ai détesté le grand amour de David, Cristina. Trop pleutre, trop pleurnicharde. J'ai adoré son amie, Isabella qui elle avait l'étoffe d'une héroïne. Je n'ai pas compris certaines choses. Et la fin..

La fin est un peu bâclée à mon goût. Trop rapide, sans formes en laissant pleins de points en suspends. On nous jette la fin à la figure et la seule chose qui m'est venue à l'esprit c'est: "Vraiment? M'enfin!"

Bref. Le premier est à lire, absolument. Le deuxième est à lire parce que malgré tous ses défauts ça reste un bon livre. Pas le meilleur mais une bonne lecture prenante. Puis là, je rêve du troisième qui vient de sortir il y a deux jours. Chéri, si tu me lis.. (Love you, toussa.)

Des bisous!

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