Microbes? Vous avez dit microbes?

Vaincre les maladies infantiles. Bouahaha, je suis le cauchemar des rhumes et autres vilaines choses s'attaquant aux bibous!

Hein? Comment? Vous voulez savoir mon secret?

J'ai juste de la chance, une chance inouïe: Celle de pouvoir garder mon Petitou au chaud, loin des microbes beurk et cochonneries en tout genre.

Je suis bénie. Quand je vois des parents, en ce moment, c'est toujours la galère. Hospitalisation, kiné respiratoire, bronchiolite, bronchite, trachéite, angine, otite et tous les autres mots finissant par "-ite". Je vois des bibous tout mous, les yeux larmoyants, le nez qui coule et moi, ça me brise le coeur. Surtout quand on me demande: Et le vôtre, ça va? OUI? Mais comment vous faites?

Je le garde pour moi, c'est tout.

Je sais que certains diront "Mais lui il ne fait pas son système immunitaire!" Non, peut-être. Mais comme Madame ma pédiatre me l'a dit, il aura largement le temps de le faire quand il sera à l'école. S'il y a moyen de ne pas tenter le diable, autant le faire.

Petitou a du être malade 3 fois depuis qu'il est né. Et seulement des gros rhumes. Alors je suis contente, contente, contente. Même si parfois c'est dur, d'être collée à lui en permanence. (Même si le fait de travailler un peu me fait du bien.) Même si souvent, à 19h, après 3 machines, avoir aspirer 3 étages et fait les poussières sur autant de surface, j'avoue que je me retrouve devant la télé, affalée sur le canapé avec Gulli en fond. Et le nain qui coure partout, lui. Tantôt, je le regardais et je me suis dit: Zut, crotte, petite, je me plaignais toujours de papa/maman fatigués à la fin de la journée. Et ça y est, c'est mon tour. Mais comment il fait, hein? Ah oui. Il dort 15h par jour. C'est juste.

Enfin bref, je radote. (Et encore, pour une fois j'ai pas mon plaid sur les jambes pour combattre le vilain froid.)

Je voulais juste passer d'énormes pensées aux mamans qui travaillent et qui se retrouvent avec des petits bouts malades. Parce que même si j'ai de la chance, je pense à tous ces petits nez coulants, à tous ces moments de stress face aux thermomètres qui grimpent, aux loupiots qui dorment mal parce qu'ils ont mal aux oreilles, et tout ça. Parce qu'allier enfant et vie professionnelle, moi, ça m'épate et je doute que moi j'en serais capable.

Allez, on sort les cagoules, les chapka, les grosses écharpes, les duffle coat et les combi-pilotes.

Tiens, en bonus, une photo de la dernière fois où le petit loup a été malade. Comme tu le vois, lui, du moment qu'il a à manger..