Voyage de 15h avec la Chose.

Salut les petits loups.

Nous voici donc en Italie, deuxième journée qui se finit et j'ai toujours du mal à me remettre du voyage. La loose, je me fais vieille.

Tu veux que j'te raconte?

18h, on réussit à partir à temps pour une fois! Tout est prêt, monsieur vient de se réveiller d'une sieste de 4h, tout est bon. Florence et Gilles nous laissent après nous avoir rendu une petite visite pour nous dire au revoir. Hop, on joue à Tetris pour rentrer toutes les valises dans le coffre mais ça a été parce que pour une fois, j'ai été sage. (Dû au fait qu'on revient toujours avec un sac de nouvelles fringues et de nouvelles chaussures en plus.)

Et on s'en va! Tout est tranquille, le nain s'endort pour une petite sieste, le temps d'arriver au Luxembourg, achat de clopes, on fait le plein d'essence, on nourrit le nain et on repart.

21h, Livio ne dort toujours pas. On roule, roule, roule. (Ca, tu vas le lire plein de fois, toutes mes excuses.)

Prochain arrêt en France, près de Colmar. Notre petite tradition, non pas pour faire le plein, juste pour se dégourdir les jambes et.. acheter des Carambar. La chose ouvre vaguement les yeux mais il reste sage.

Moi, j'essaye de garder les yeux ouverts. Ca devient difficile alors j'ouvre enfin ma DS et joue pendant 1h30 à Assasin's Creed 2. (Je suis d'ailleurs bloquée quelque part, va falloir que j'aille trouver la soluce. Bouhou, la tricheuse.) Et on s'enfile Red Bull sur Red Bull.

Prochain arrêt: La Suisse! La nuit, elle est déjà magnifique. Des montages partout, des lacs brillants et des lumières qui nous entourent de toute part. La journée c'est encore plus beau, avec des cascades qui dévalent les pentes. Juste wahou. Enfin bref, on s'arrête juste avant le Gothard, cet adorable tunnel de 17km de long, pas hyper sympa pour les claustrophobes. On fait un arrêt pipi, on sort un peu le Petiot et cette fois on achète..des Toblerone. Chacun ses traditions non?

Hop, retour en voiture. Le trajet s'épuise petit à petit, les kilomètres défilent et nous rapprochent petit à petit de notre destination tant attendue. Moi je continue à jouer et à faire la conversation à Monsieur pour ne pas l'abandonner seul à son rôle de conducteur. On passe l'Italie, c'est long, fatiguant, tout plat. La plaine du Pô est pas ce qu'il y a de plus joli à voir mais on est dans le bon pays, c'est déjà ça. On est ravis malgré l'absence de pins parasols qu'on aime tant.

On s'arrête 2 fois, avant d'arriver. Le temps de laisser l'Homme fait 3 petites siestes de 10 minutes pendant que moi, je fais quelques pas avec la Chose qui refuse d'être dans les bras maintenant. On est un vrai grand, les bras c'est pour les bébés d'abord. Il adore les gros camions qui font dodo, veut courir partout où il ne peut pas et moi.. Et bien moi je cours avec.

Le jour s'est levé, il commence à faire très chaud et moi je tombe littéralement de sommeil. Quelques embouteillages avec tous les gens qui partent au travail et ma tête s'écroule. J'essaye de faire bonne figure et en un coup, boum. L'homme, qui en a marre de sursauter en me voyant moi-même sursauter de m'être endormie, finit par me pousser dans le siège et à mettre ma tête de côté. Non mais.

Finalement, je saute de mon fauteil, il ne reste que 50km! 50, c'est rien, comparé aux 1200 qu'on vient de faire! Je rassemble les canettes, papiers de Carambar et de Toblerone qui traînent dans la voiture et m'assois, les yeux fixés sur la route. Là on est en Toscane, ma Toscane, notre Toscane, vraie de vraie. Des pins parasols et des cyprès partout, je me vois dans un tableau de De Vinci et j'adore ça. Comme une impression d'être à la maison. Il fait magnifique, les vacances officielles commencent bientôt.

Tous un peu fatigués, nous voyons enfin les panneaux de notre destination: Laterina, belle petite ville de 3 593 habitants. (Wikipedia est mon ami.)

Ville natale de pas mal de génération de Moschini, nous revoilà ici où j'ai fait ma première déclaration à l'Homme, wouhou.

Enfin arrivés à la maison, gros soulagement. Le plus dur est derrière nous et on a qu'une envie: s'effondrer. On fait des bisous à la sublime tante de Sergio et à la gentille Erika, on parle quelques secondes du voyage, du blondinet et on court à l'étage. Comme dans nos souvenirs, toujours pareil. Mais là, on court vite chacun de notre côté. Sergio pour ouvrir le lit pliant, moi je vais donner le biberon au bébé. Il revient, prend la relève pendant que je passe 5 minutes dans la salle de bain pour me démaquiller.

Et puis, on s'effondre enfin. Il est 10h et on peut enfin dormir.

Jusque 15h. Avec un Petiot fatigué, ça a bien aidé. Même si ça n'a pas suffit, on marche tous les pieds loin derrière, c'est difficile. Notre première journée de vacances se passera donc dans le repos et.. Les courses. Une des chouettes parties du voyage, dont je te parlerai demain ainsi que d'Emmaüs, notre caverne d'Ali Baba à nous.

(Et en exclu, une photo de la Chose en train de manger une glace, comme un grand. (Enfin, c'était une glace faite spécialement pour lui avec presque pas de glace et quand on voit comment il la mange.. On se dit que c'est tant mieux.)



Bisous bisous!