mardi 15 mars 2016

Les Crèvecoeur, tome 1: Edith d'Antonia Medeiros.

 Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Les Crèvecoeur, tome 1: Edith d'Antonia Medeiros.

Germain Crèvecœur, l’un des plus grands créateurs de chaussures pour femmes du xxe siècle, vient d’être retrouvé pendu. L’artiste adulé, mais pourtant tristement solitaire, lègue tous ses biens à son fils caché, Raphaël. Ces richesses comprennent une maison étrange aux murs couverts de souliers féminins et des lettres dans lesquelles le défunt dévoile le roman de sa vie ainsi que ses plus terribles secrets…
Tout commence en 1915, avec Édith, femme magnifique et forte, mariée malgré elle à Romain et secrètement amoureuse d’Hektor. Le premier est un cordonnier fétichiste et dangereux, le second un soldat allemand de la Grande Guerre, ennemi de la patrie. Mais l’amour, apatride, se joue des frontières comme des convenances.
Charmés par ses belles paroles, les Gervais offrent leur fille et leur commerce à Romain Crèvecoeur, un homme sans pitié prêt à tout pour trouver l'aisance financière. Très vite, ils découvriront de manière brutale son égoïsme et sa roublardise et celle qui en souffrira le plus sera bien évidement Edith, sa femme..

Bien des années plus tard, Raphaël Crèvecoeur part sur les traces de ses ancêtres et tentera d'élucider le mystère de ses origines. 


Je ne mens jamais ici alors je vais être honnête dès maintenant: je n'ai pas été convaincue à 100% par ce roman. Il avait pourtant tout pour me plaire: des personnages plutôt intéressants, un contexte passionnant, une histoire mystérieuse plutôt prenante.. Mon problème vient de la narration je crois et du manque de profondeur général de l'histoire. 

Je m'explique: j'ai eu l'impression que tout était survolé. Il manquait, à mon sens, quelques longueurs, quelques détails, quelques ajouts pour rendre tout ça plus consistant et donc plus crédible et plus intense. Même si j'étais intéressée par ce qui se passait, je suis vraiment restée spectatrice externe. En prenant du recul (cela fait maintenant une semaine que je l'ai lu) je pense que cela est tout simplement du au découpage du roman. 187 pages c'est très peu, surtout quand on sait que les suites existent ou vont exister.. Peut-être la saga aurait-elle dû être un roman un peu plus conséquent tout simplement? C'était sans aucun doute mon sentiment très personnel en refermant ce roman. 

Le plus frustrant a été sans doute d'être happée par la fin. La première centaine de pages est une mise en bouche, la pose des bases de l'histoire étrange et très intéressante des Crèvecoeur qui semblent tous avoir eu une vie bien remplie et plutôt atypique. Je ne me suis pas ennuyée mais l'histoire au présent de Raphaël, le descendant, est moins prenante à mon sens, on a très vite envie qu'il laisse place à Edith, à Romain et à Germain. Quand enfin on touche aux éclaircissements tant attendu, le roman s'arrête et arg.. C'était trop dur! C'est peut-être pour ça que je vais être un peu étrange en disant que j'ai tout de même très envie de lire la suite. Même si j'ai trouvé les prémisses plutôt fades - en ce sens où le méchant est un méchant qui manque un peu de charisme et que l'histoire d'amour de l'héroïne manque un peu d'intensité - la curiosité de savoir le fin fond de l'histoire de cette famille aussi curieuse que l'est leur maison est beaucoup trop forte pour que j'y résiste.

Un avis un peu fouillis et un peu contradictoire mais je tenais à bien dire toutes mes impressions. 

Merci aux Editions La Bourdonnaye et au site Babelio,

Des bisous!

1 commentaire:

  1. Oh ce livre me dit quelque chose ! ! Il n'est pas dans ma WL mais j'ai lu son résumé quelque part et il m'avait plu ! ! Je le note !
    Merci pour ta chronique qui m'a permis d'en savoir plus sur ce livre ! ! :)

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