dimanche 29 septembre 2013

L'énormissime Réseau(x) de Vincent Villeminot, magique.

Salut les poussins,

Aujourd'hui, présentation d'un roman que l'on voit partout ces dernières semaines:

Réseau(x) de Vincent Villeminot.


Sixie souffre de cauchemars depuis sa plus tendre enfance. Des cauchemars terrifiants qui font de ses nuits un enfer, d'autant plus que certains se révèlent prémonitoires. L'un d'entre eux aurait même annoncer la mort de son père dans un accident de chasse. Tout cela devient encore plus bizarre quand une vidéo est postée sur internet, une vidéo d'un cauchemar raconté il y a quelques temps sur sa page DKB. 

Autour de tout cela, plusieurs histoires s'entremêlent. L'histoire de Cèsar Diaz, milliardaire un peu fou plus connu sous le nom de Nada#1. Il a créé, avec l'aide d'un ami, les PIFR, Play it for real, des sessions où des gamers envahissent une grande ville européenne et jouent en grandeur nature.. 

Leurs destins vont s'entrecroiser, ceux-là et bien d'autres encore.


Ce roman est incroyable, tout bonnement incroyable. Beaucoup s'accorde à le dire: c'est génial. Mais que de difficultés dans ce livre! 

C'est assez simple: les 150 premières pages sont horriblement chiantes. C'est vraiment dur, il faut s'accrocher. Cela s'explique tout simplement par le nombre important de personnages et parce que l'univers est complexe. En fait, cet univers est semblable au nôtre mais il faut comprendre les différentes organisations et les différents Réseaux, ce qui n'est pas simple du tout. Il faut du temps pour se rappeler qui est qui, qui habite où, qui connaît qui, etc. On se retrouve avec des PIFR, DKB, MDP, pas toujours facile à suivre.

Par contre, une fois que c'est rentré, c'est là que ça devient juste magique.

En un coup tout devient super clair et les événements s'enchaînent. Pas le temps de s'ennuyer, pas le temps de souffler deux secondes, il se passe des évènements importants constamment. On nous fait croire des choses pour qu'on se rende compte 20 pages plus loin qu'on s'est complètement faits avoir. 

J'aime l'ambiance définitivement moderne. C'est un roman qui parlera aux geeks de ma génération et aux plus jeunes, à ceux qui ont grandi avec internet et Facebook. Cela en démontre les méfaits et ça fait du bien de voir ce qu'il pourrait en sortir à l'extrême. Vincent Villeminot en montre les dangers possibles et c'est un super message à faire passer. On découvre aussi, au fil des pages, des références littéraires et musicales. Vous n'imaginez pas à quel point j'ai souris de découvrir par plusieurs fois des paroles de Saez, Saez qui a bercé mon adolescence de pseudo-rebelle. Jeune et con, tout ça.

L'extrême, c'est ce que reproche certains. Trop de violence, de viols, de meurtres. Le roman est conseillé aux adolescents de plus de quatorze ans. Tout dépend de l'ado, j'imagine. Certains pourraient être choqués alors que d'autres trouveraient tout cela normal. Il ne faut pas avoir peur, ça c'est clair. L'auteur n'est pas du genre à y aller par quatre chemins et à cacher la noirceur de l'histoire sous des jolis mots. Un chat est un chat, parfois c'est franchement gore mais j'aime cette honnêteté et cette brutalité qui lui donne un côté définitivement sombre.

Vu les nombreux protagonistes il est difficile de se concentrer sur un seul et de s'y attacher profondément. Moi je dois avouer avoir aimé un peu tout le monde mais j'ai aussi adoré un des personnages: Cèsar Diaz ou Nada#1. Sa schyzophrénie supposée en fait un personnage unique en son genre. Impossible de savoir si cet homme est passé du côté de la folie ou s'il fait semblant histoire d'aller à fond dans son jeu. Un personnage qui change du tout au tout d'une scène un l'autre, un personnage intelligent et un stratège brillant. J'ai adoré l'humour qui l'entoure dans chacun de ses coups d'éclat avec ses t-shirts hallucinants. Bien sûr, sa personnalité Nada#1 complètement mégalomane donne parfois envie de le secouer un peu avec sa façon de diriger tout le monde sans leur demander leur avis. Ça passe vite, heureusement.

D'autres intrigues parallèles viennent étoffer l'intrigue de base. C'est énorme et parfois complètement tordu, juste unique, comme je le disais. Un monde qui m'a totalement convaincue, un monde dans lequel je suis complètement rentrée. 

Vivement le tome 2, j'ai TROP hâte de savoir la suite.

Un énorme merci aux Éditions Nathan pour avoir eu la chance de lire ce roman! 

Des bisous!

5 commentaires:

  1. Je partage tout à fait ton avis!! vivement le tome 2!!

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  2. C'est un roman qui me tente de plus en plus à force de lire des avis positifs sur la blogo ! J'espère pouvoir le découvrir !

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  3. Oh tu l'as chroniqué ! Je viendrai lire ton avis dès que j'aurai fini ma lecture aussi. :3

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  4. Je partage ton avis, vivement le tome 2. Tout comme toi, mon personnage préféré est César Diaz (Nada#1), pour sa complexité, on a du mal à savoir s'il est complètement dingue, ou diablement intelligent... ^^

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  5. J'ai dû passer à côté de plusieurs trucs parce que j'ai passé un bon moment mais sans + !

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