lundi 17 juin 2013

Le Divin enfer de Gabriel de Sylvain Reynard.

Salut les loupiots,

Aujourd'hui, petit article sur le premier tome d'une des nouvelles sagas du moment sorti il y a quelques semaines: 

Le Divin enfer de Gabriel de Sylvain Reynard.

L'énigmatique professeur Gabriel Emerson, spécialiste reconnu de Dante, devient la nuit tombée l'apôtre d'une vie libertine sans complexe, son charme lui permettant d'assouvir ses moindres désirs. Mais sous cette assurance se cache en réalité un passé sombre qui le torture et lui ôte tout espoir de rédemption.
Quant l'innocente Julia devient son étudiante, une mystérieuse connexion sensuelle attire Gabriel vers elle au point de compromettre sa carrière. La fascination et la séduction l'obligeront à se confronter à son passé, à travers une relation où rôde sans cesse l'ombre de La Divine Comédie et de Béatrice, la muse de Dante.
 Alors avant toute chose, si tu as détesté Cinquante nuances de Grey ou ses autres compères, ne t'en va pas tout de suite, on est loin de ce style-là contrairement à ce que pourrait nous laisser croire la couverture et le résumé. J'ai vraiment commencé ce livre en m'attendant à tomber sur une énième saga érotique avec un mec riche-beau-sexy-dominateur et une jeune-vierge-idiote-cruche. Mais non, et loin de là.

Alors je ne dirais pas que c'est le meilleur livre de l'année, loin de là, même si je dois avouer que j'ai été totalement accrochée à mon livre pendant la première moitié. C'était bien, juste ce qu'il fallait.. et puis ça c'est essoufflé et c'est vraiment dommage parce que ça avait un gros potentiel.

Le professeur est effectivement riche-beau-sexy-dominateur mais il n'usera jamais de ça sur son idiote de jeune-vierge-idiote-cruche. Non, il y a genre une scène de sexe sur tout le livre alors il ne faut pas avoir peur de ça. Ledit professeur est donc cliché et sa nunuche encore plus mais ils sont attachants, vraiment. J'ai réussi (Encore une fois, la première moitié du livre) à passer au-dessus de ça et pour une bonne raison: L'auteur a eu la bonne idée de mêler l'histoire de la littérature, la Renaissance et Dante à tout ça et ça, franchement, c'est maling. (Comme dirait mon ami Cyril Lignac.)  Moi j'ai adoré retrouver des passages de La Divine Comédie, entendre parler de poésie et d'histoires romantiques, forcément. Utiliser un prof plutôt qu'un PDG multimillionnaire était une bonne idée. Il est néanmoins forcément un bourreau des coeurs, torturé, traînant un lourd passé plein de secrets honteux à cacher. Elle, c'est une amoureuse transie, un ange, une vraie sainte que tout le monde aime.

Mais c'était bien, tout ça! Jusqu'à ce qu'ils commencent à fricoter et à ce qu'il se mette à genoux devant la Vierge Marie et que ça commence à dégouliner de mièvrerie. Et pourtant, tu sais à quel point j'aime la mièvrerie, c'est justement pour ça que je lis ce genre de roman mais là.. même pour moi c'était trop. Trop de "J'ai-envie-de-toi-mais-tu-dois-tout-savoir-sur-moi-d'abord-et-on-ne-baise-pas-un-ange", trop de "on-dort-ensemble-en-cuillère-et-je-suis-heureux-de-juste-pouvoir-respirer-tes-cheveux". Nunuche, te dis-je. Et surtout, n'imagine pas que même s'ils ne font pas l'amour, il se passe quelque chose d'autre. Non, ils se regardent juste dans le blanc des yeux en parlant de secrets-soit-disant-honteux qui en fait sont plutôt des trucs ridicules au dénouement plutôt douteux, pas aboutis du tout. Tu t'attends à un truc énorme et c'est juste.. Rien du tout.

Tu l'auras compris, grosse déception. Alors que j'étais hyper emballée par le début j'ai fini par refermer ce livre en me disant "TOUT CA POUR CA?!". Trop de fausse mélancolie, trop de choses traînées en longueur pour un final franchement fadasse. Dommage, vraiment.

Des bisous!

1 commentaire:

  1. Du coup, à ne pas tenter... Je vois que les romances avec comme personnage masculin un "riche-beau-sexy-dominateur", c'est vraiment à la mode :)

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