mardi 16 avril 2013

Qui es-tu Alaska? de John Green.

Salut les loupiots,

Aujourd'hui, chronique du premier roman écrit par l'auteur du désormais très célèbre Nos étoiles contraires:

Qui es-tu Alaska? de John Green.

Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.
 Miles est un garçon timide et sans ami. Désireux de connaître de nouvelles choses, il décide d'intégrer l'internat Culver Creek où son père a effectué sa scolarité. Alors que sa mère lui demande les raisons qui le poussent à quitter ainsi le cocon familial, il répondra:

"- Donc ce type, ai-je dit de la porte du salon. François Rabelais, le poète, a dit sur son lit de mort: "Je pars en quête d'un Grand Peut-Etre." Voilà ma raison. Je ne veux pas attendre d'être mort pour partir en quête d'un Grand Peut-Etre."

Et si Alaska était ce Grand Peut-Etre? Ou tout simplement est-ce l'amitié qu'il découvrira là-bas? Les épreuves qui forgent un Homme, les expériences stupides d'adolescents, la vie en communauté?

Serait-ce tout cela à la fois?

Ce qui est sûr c'est que ce roman est une magnifique ode à l'adolescence. Quel plaisir ais-je eu à retrouver ces sentiments qui paraissent tellement futiles maintenant mais qui, ensemble, posent les bases pour former les adultes que nous sommes devenus! J'ai été vraiment touchée par les recherches constantes et parfois tellement philosophiques de ce groupe d'ados profondément attachants. Tous, à leur manière, sont incroyables. Alaska est une jeune fille pétillante et mystérieuse. Miles est un garçon qui se croit sans intérêt mais qui a un vrai potentiel, un jeune homme qui cherche sa place, simplement. Le Colonel est drôle, Lara a un côté innocent qui donne envie de lui prendre la main. Et puis tout le petit monde qui gravite autour d'eux ajoute beaucoup au récit.

J'ai vraiment apprécié découvrir la vie en internat, cette communauté qui vit ensemble au quotidien et qui partage tellement de chose, du bon comme du mauvais.

Le récit est rythmé par un compte à rebours. 136 jours avant, 127 jours avant,.. Mais je ne vous dirai pas de quoi il en retourne même si c'est pour moi quelque chose de très difficile car j'adorerais vous parler de ce que j'ai ressenti par cet "après". J'adorerais vous parler de tous les sentiments qui m'ont envahie et complètement bouleversée.

Ce roman est un roman fort. Un roman incroyablement touchant et qui rend à fleur de peau. L'écriture de John Green est telle que je l'imaginais après avoir lu Nos étoiles contraires: claire, agréable et vraiment..juste. C'est un roman sur l'accomplissement de soit, un roman que je pourrais définir avec le mot qui me vient à l'esprit quand j'y pense:

Grandir.

Je vous le recommande chaudement, voici un livre qui, étrangement, nous fait ressortir.. plus jeune.

Des bisous!

2 commentaires:

  1. Et bien moi je la trouve super cette chronique ! on me l'avait conseillé après Nos étoiles contraires et là tu m'as définitivement convaincue

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  2. C'est vrai que c'est un super livre.. j'ai beaucoup apprécié et Alaska m'a complètement déconcertée

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