mardi 26 février 2013

Nos étoiles contraires de John Green ou le roman qui a bouleversé la blogosphère.

Aujourd'hui, voici enfin mon article sur LE livre qui a envahi la blogosphère depuis des mois:

"Nos étoiles contraires" de John Green.

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie..
Je l'ai lu en une journée. C'est une lecture facile et rapide mais je crois que l'histoire très accrocheuse y est pour beaucoup. Si je devais le définir en un mot ce serait: beau. Oui, pour moi ce livre n'est pas LE livre absolu mais c'est définitivement un roman magnifique et surtout profondément émouvant.Un roman qui vous prend aux tripes et dont on ressort.. différent. On en tout cas qui a le mérite de nous faire voir les choses sous une toute autre dimension.

"Ce qui signifiait que la compétition était rude, chacun voulant non seulement vaincre le cancer, mais ses petits camarades aussi. J'ai bien conscience que c'est irrationnel, mais quand on vous annonce que vous avez, disons, vingt pour cent de chances de vivre encore cinq ans, vous vous livrez à un rapide calcul et vous arrivez à la conclusion que ça fait une personne sur cinq.. alors vous regardez autour de vous et vous vous dites, comme toute personne saine d'esprit: je vais gratter quatre de ces tocards."

Ça pourrait paraître jeunesse mais les sentiments et l'histoire dont il parle est universelle même si forcément l'âge de nos héros est une raison de plus de trouver tout ça profondément injuste. Alors oui, c'est triste. Oui, c'est démoralisant de voir des adolescents souffrir d'un mal si cruel. Mais, comme l'ont dit beaucoup de blogueurs avant moi, ce qui est incroyable c'est que malgré tout ça je suis passée de nombreuses fois du rire aux larmes en une page seulement. Nos deux acolytes rigolent, sont drôles, caustiques. J'ai rigolé, vraiment rigolé devant des dialogues cocasses à mourir. Ce qui ne les en rend que plus attachants, plus réels, plus humains.

J'ai adoré voir leur évolution, leur façon de se transformer face à leurs maladies, leur couple. Voir certains s'affirmer et d'autres devenir fragiles et leurs carapaces se fissurer.

"Je suis amoureux de toi et je sais que l'amour n'est qu'un cri dans le vide, que l'oubli est inévitable, que nous sommes tous condamnés, qu'un jour viendra où tout ce qu'on a fait retournera à la poussière, je sais aussi que le soleil avalera la seule terre que nous aurons jamais et je suis amoureux de toi."

Je n'avais jamais lu de John Green avant cela bien que ses romans soient dans mes lectures prévues, une fois qu'elles seront libres dans ma bibliothèque. Je ne sais pas s'ils seront à la hauteur de ce roman-ci mais je pense qu'on ne peut pas faire ça sans avoir un certain talent auparavant. Son écriture est riche tout en étant légère, va au fond des choses tout en réussissant à apporter une touche d'humour à une situation si dramatique.

"- Tu parles d'une guerre, a-t-il soupiré. Contre qui je suis en guerre? Contre mon cancer? Et mon cancer, c'est qui? C'est moi. Les tumeurs sont faites de moi. Elles sont faites de moi comme mon cerveau, mon coeur sont faits de moi. C'est une guerre civile, Hazel Grace, dont le vainqueur est déjà désigné."

Pour en revenir aux personnages, outre les principaux, nous en avons une belle brochette à côté. Des personnages qui sont tout aussi touchants. Leurs parents principalement. Forcément je me suis identifiée. Forcément j'ai eu les larmes aux yeux en imaginant mes enfants à leur place, en les imaginant souffrir comme ça et devoir survivre face à quelque chose de si déchirant. D'essayer de survivre. Garder pied, ne pas se laisser déborder et garder la tête hors de l'eau pour eux.

"La seule chose qui craint plus que de mourir d'un cancer à seize ans, c'est d'avoir un gosse qui meut d'un cancer."

Tu l'auras compris, on ne peut rester insensible à ce roman. Il peut ne pas nous plaire, ne pas accrocher mais on est d'office à un moment à un autre touché. Il suffit d'avoir un minimum d'empathie. En tout cas, je ne peux que le conseiller il fait partie de ces romans dont vous ressortez la boule au ventre en ayant eu droit à une jolie leçon de vie. Du rire, des larmes, de l'émotion. Lancez-vous!

Merci aux Éditions Nathan pour cette incroyable découverte.

6 commentaires:

  1. Tu en parles bien et les citations que tu as choisies sont pertinentes, elles illustrent parfaitement ton propos !

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  2. J'ai beaucoup aimé cette histoire et l'auteur arrive très bien à nous faire vivre différentes émotions à la fois !

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  3. Rien que de lire tes citations j'ai juste envie de le relire !!!! =)

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  4. Ta chronique reflète bien ce que j'ai pensé de ce roman ! C'est sûr que c'est triste, mais John Green a su dépasser cela en faisant "vivre" ses personnages. Une très belle découverte !

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  5. Très bon choix de citations, je partage ton avis sur ce livre.

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  6. Très belle histoire effectivement, émouvante et pourtant jamais mélo. Les personnages et leurs sentiments sont très bien décrits et quand on a des enfants (des presque adultes pour moi), ça ne peut que toucher.

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