L'adaptation de "La fille du puisatier", roman de Marcel Pagnol.

Salut les loupiots,

Ce soir, un article sur une adaptation que je voulais voir depuis longtemps. L'Homme m'ayant abonnée à BeTv  pour Noël (Cœur cœur, toussa.) j'ai eu du de la chance qu'il passe il y a quelques jours.

Après vision, waouw! Quel magnifique film , quelle magnifique histoire.

"La fille du puisatier" donc. C'est donc à la base un roman de Marcel Pagnol. Celui que la plupart ont découvert à l'école avec "Le château de ma mère" ou "La gloire de mon père". Pagnol, pour moi, c'est la campagne ensoleillée et l'accent du sud, de la Provence.

C'est exactement ce que j'ai retrouvé dans ce film. Mais tout d'abord qu'est-ce que ça raconte?

En Provence, en coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia, l'une des filles du puisatier Pascal Amoretti, fait la connaissance du bel aviateur Jacques Mazel. Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. C'est le coup de foudre. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n'y aura pas de troisième rendez-vous car Jacques est envoyé au front de la Seconde Guerre mondiale. Patricia se retrouve enceinte et lorsque son père tente d'établir le contact, en compagnie de ses six filles, avec les riches parents de l'amant de Patricia, ceux-ci lui prêtent des intentions vénales et lui ferment leur porte. Après que Patricia a donné naissance à un garçon, Jacques est porté disparu. La famille Mazel va alors chercher à se rapprocher de Patricia et de leur petit-fils, tout ce qu'il leur reste de leur cher enfant perdu…

Bon, c'est un peu une histoire d'amour mais c'est loin d'être de le centre de tout ça. C'est une histoire de traditions et de famille.

Les acteurs font aussi énormément, ils sont juste parfaits. Patricia, jouée par Àstrid Bergès-Frisbey, est touchante dans sa solitude d'enfant-mère perdue. Daniel Auteuil, qui est aussi le réalisateur, que j'adore depuis l'avoir vu dans La Reine Margot, est incroyable avec son accent, sa dégaine, son allure de pauvre homme dépassé par les événements. De grand-père par accident. Qui se bat contre son éducation pour sa fille. Pour son Amoretti le jeune. Il y aussi Kad Mérad, épatant dans son changement de registre. Il est vraiment crédible et m'a fait presque pleurer par son attitude d'amoureux prêt à tout. Et Nicolas Duvauchelle, que l'on ne voit pas beaucoup mais beau dans son rôle de jeune riche fringuant qui séduit une pauvre jeune fille innocente.

Et quand je te parlais des paysages, quelle beauté! Cette campagne aux mille couleurs, ensoleillée, endormie.

Tu l'auras compris, j'ai été totalement séduite. Plus d'une fois j'ai été au bord des larmes. Je vous le conseille absolument!

Des bisous!